Matooma est une start-up montpelliéraine spécialisée dans la communication et la gestion des objets connectés par carte SIM. Matooma vise la place de… leader mondial.
Cofondée en juin 2012 par Frédéric Salles (ingénieur informatique EPSI et ancien responsable de marché M2M – machine à machine – pour SFR), et John Aldon (expertise marché chez Fiducial), Matooma est une start-up montpelliéraine spécialisée dans la communication et la gestion des objets connectés par carte SIM.
Car aux côtés des smartphones qui communiquent en Bluetooth ou des box ADSL qui fonctionnent en Wi-Fi, les cartes SIM aussi permettent d’échanger des informations entre 6,5 millions de machines en France. Ainsi, grâce à une carte SIM, la Matoocard, qui s’interface entre les différents opérateurs téléphoniques et une plate-forme dédiée, appelée «M2M Manager», Matooma gère l’ensemble des boîtiers et des cartes SIM de 100.000 objets connectés.
Matooma primée aux 14ème Victoires de la Réussite
Une prouesse qui lui a valu de remporter fin 2013 le prix de la meilleure jeune entreprise décerné par «Le Club des 500», à l’occasion des 14ème Victoires de la Réussite. «Il y a encore 18 mois, mes collaborateurs et moi étions encore à Pôle emploi, c’est dire le chemin parcouru», se félicitait alors Frédéric Salles.
Développement à l’étranger
«Ce prix symbolise le début d’une belle aventure qui va permettre à Matooma de se positionner comme un futur leader mondial dans le domaine des objets connectés». Aujourd’hui, Matooma s’est constituée une importante clientèle de 500 grands noms de la santé, l’énergie, la sécurité, l’industrie (Legrand, Securitas, Crédit Mutuel, Groupama, Nexity, Europ Assistance…). Grâce à une levée de fonds de 1 M€ en avril dernier, Frédéric Salles, 39 ans, compte accélérer son développement à l’étranger.
L’entreprise table sur un CA de 24 M€ d’ici 2017
«Notre enjeu est de développer nos services sur le marché français et européen, et de prévoir l’installation d’une agence aux États-Unis dès 2015. Nous allons aussi enrichir nos offres avec des innovations que nous souhaitons élaborer en partenariat avec des laboratoires de recherche technologique, notamment dans l’analyse prédictive et le Big Data». L’entreprise table sur un CA de 24 M€ d’ici 2017.