RegionsJob, né en Bretagne en 2000, affiche aujourd’hui 25 M€ de CA et une croissance régulière de 5% par an.
Le site breton, basé à Rennes, a vu le jour en 2000, aux premières heures d’Internet, avant même que Google ne soit lancé en France.
«À l’époque, la recherche d’emploi – et le recrutement – étaient très différents d’aujourd’hui. Pour recruter, les entreprises avaient recours aux services institutionnels de l’emploi, aux cabinets de recrutement, à leur réseau. Et pour diffuser plus largement leurs opportunités, un seul choix : la presse nationale, régionale, spécialisée, payante ou gratuite… Les coûts de recrutement étaient alors très élevés pour ne pas dire exorbitants», témoigne Gwenaëlle Quénaon-Hervé, 40 ans, cofondatrice de la start-up.
L’emploi est l’un des premiers secteurs à avoir été impacté avec l’arrivée d’Internet, dès la fin des années 90. «Quand nous avons étudié ce marché, un constat s’est imposé : les acteurs en place s’adressaient majoritairement aux professions supérieures et les offres d’emploi proposées en ligne étaient quasi exclusivement à pourvoir en Île-de-France».
Démocratiser la recherche d’emploi sur Internet
Avec l’ambition de «démocratiser la recherche d’emploi sur Internet», les trois cofondateurs de RégionsJob (Gwenaëlle Quénaon-Hervé, Guillaume Semblat et Jérôme Armbruster), tous issus du monde du recrutement, décident donc de lancer un service qui s’adresse à tous et permette de trouver un emploi dans sa région.
«Depuis 16 ans que nous existons, notre métier n’a pas changé, seule la façon dont nous l’exerçons a évolué. D’une mise en relation basique fondée sur des recherches multicritères, nous sommes passés à une mise en relation sophistiquée qui repose sur des algorithmes analysant le data des offres et les comportements de nos utilisateurs».
Et cela fonctionne : chaque mois, 1,5 million de personnes se connectent aux sites RegionsJob. De quoi afficher 25 M€ de CA et une croissance régulière de 5% par an.