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Olivier Duha, discret mais actif


Patron de Webhelp Digital & Marketing Services, spécialiste européen de l’expérience client externalisée, ce quadra dynamique a considérablement fait évoluer sa société depuis 16 ans.

Patron de Webhelp Digital & Marketing Services, spécialiste européen de l’expérience client externalisée, ce quadra dynamique a considérablement fait évoluer sa société depuis 16 ans.

À chaque fois que quelqu’un appelle le service client de son opérateur téléphonique ou le secrétariat de son dentiste, il contribue sans le savoir à la fortune d’Olivier Duha, 47 ans (INSEAD, Bain & Company), cofondateur avec Frédéric Jousset, 46 ans (HEC, L’Oréal, Bain & Company), d’un des leaders de l’externalisation des processus métiers (BPO).

Start-up créée en 2000, Webhelp est devenue un groupe international leader des services et solutions en relation client, qui emploie 30.000 personnes pour le compte de 250 partenaires (SFR, Orange, Nespresso, La Redoute, SEB et Ricard…) dans 21 pays.

Un milliard dans les 5 ans ?

Une réussite qui permet à ses fondateurs de se partager une fortune estimée en 2016 à 350M€, soit 2 fois plus qu’en 2015 (180M€) ! En effet, le duo détient toujours 40% du capital de Webhelp dont le CA culmine à 725 M€. Objectif affiché ? 1Md€ dans les 5 ans à venir.

Ce succès fulgurant n’empêche pas ce quadra dynamique de proposer à ses salariés des conditions de travail exemplaires (CDI rémunérés de 5 à 10% au-dessus du Smic, crèches d’entreprise, aide au transport, installations sportives, dégustation de smoothies…). Plus discret que son comparse Frédéric Jousset – qui investit notamment dans l’art contemporain et les voitures de course – Olivier Duha, ex-président de Croissance Plus, en bon père de famille (il a 5 enfants), aime les plaisirs simples : le ski, le golf et l’œnologie.

D’ailleurs, il a récemment investi ses deniers personnels dans Chais d’œuvre, une jeune pousse fondée par Manuel Peyrondet et spécialisée dans la dégustation et l’achat de vins. Ce qui ne l’empêche pas d’être sur le pont pour défendre l’entrepreneuriat, conseillant aux hommes politiques «de se comporter comme en entrepreneurs au lieu de gouverner en fonction des sondages».

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