Spécialiste de la lutte anti-contrefaçon, la PME bretonne, qui travaille avec des grands groupes internationaux, propose une solution innovante et unique en son genre permettant de sécuriser n’importe quel produit. Entretien avec son fondateur, Nicolas Kerbellec.
Comment est né Olnica ?
Nicolas Kerbellec :
L’histoire part de ma thèse à l’INSA en 2007 qui a débouché sur le développement de traceurs à code unique. Aujourd’hui, le nombre de traceurs qu’on peut introduire dans les produits avoisine 1,3 milliard.
A quoi servent-ils ?
Ce sont de toutes petites particules qu’on introduit dans le process de fabrication d’un produit (colle, vernis, peinture…) et qui permettent de garantir son origine. Avec l’aide de nos traceurs, nous sommes capables de dire de façon formelle si un produit est une contrefaçon ou s’il est en vente au mauvais endroit.
Comment aidez-vous vos clients à lutter efficacement contre les produits contrefaits ?
Olnica ne propose pas seulement des traceurs. Nous accompagnons nos clients dans leur démarche de lutte anti-contrefaçon : nous fournissons les solutions de sécurité, les appareils, les outils, nous alimentons les usines et assurons la formation des collaborateurs.
« Nous sommes capables de dire de façon formelle si un produit est une contrefaçon »
Que est votre cœur de métier ?
Notre métier, c’est d’apporter la preuve. Une preuve rigoureuse et scientifique. A l’image de l’ADN humain qui a valeur de preuve ultime, la solution d’Olnica fait la même chose avec les produits.
Justement, quels types de produits sécurisez-vous ?
Nous travaillons sur tous les types de produits (matériaux, documents, produits finis…) et pour tous les secteurs (transport de fonds, casino, parapétrolier, automobile, aéronautique, plasturgie…).
Etes-vous les seuls sur ce secteur ?
Olnica est la seule entreprise française à proposer une offre de traceurs et de marquage invisible pour l’industrie. Nous ne faisons pas de traçabilité, nous faisons de la sécurité. Nos concurrents sont donc plutôt complémentaires.