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Parler de son travail ? Oui, mais avec qui ?


Dans le cadre de la 12e Semaine pour la qualité de vie au travail, le réseau Anact-Aract a réalisé avec l’institut Harris interactive, une enquete sur les espaces de discussion. L’enquête livre des enseignements révélateurs sur la perception et les attentes des salariés sur le thème de la discussion sur le travail en entreprise.

Entreprendre - Parler de son travail ? Oui, mais avec qui ?

Dans le cadre de la 12e Semaine pour la qualité de vie au travail, le réseau Anact-Aract a réalisé avec l’institut Harris interactive, une enquete sur les espaces de discussion. L’enquête livre des enseignements révélateurs sur la perception et les attentes des salariés sur le thème de la discussion sur le travail en entreprise.


 

Premier enseignement de l’enquête :

parler de son travail constitue une difficulté pour près d’un tiers des salariés 68 % des répondants indiquent pouvoir parler facilement de leur travail au sein de leur entreprise ou administration, contre 31 % faisant état de difficultés.

Ces échanges s’opèrent en majeure partie et en priorité avec les collègues proches, et avec les managers directs. Les discussions concernent le plus souvent des sujets « terrain » et quotidiens : ambiance de travail (67 %), l’environnement de travail et les moyens mis à disposition des salariés (67 %) ou encore les difficultés rencontrées dans le travail au quotidien (65 %). Enfin, le dialogue a le plus souvent lieu de manière informelle, quel que soit l’interlocuteur.

Second enseignement :

des espaces de discussion qui restent à imaginer et à développer, mais qui doivent obligatoirement déboucher sur des améliorations concrètes Seuls 23 % des personnes interrogées font état de l’existence d’espaces de discussion au sein de leur entreprise, alors même que 94 % des répondants estiment que la mise en place de tels espaces est une bonne chose !

Pour autant, les salariés peinent à dessiner une image précise de ce que devrait être l’espace de discussion idéal. Toutefois, une large majorité des salariés insiste sur la nécessité que ces espaces débouchent sur des améliorations concrètes (93 %) et qu’ils doivent s’ouvrir à tous (90 %).

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