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Ils sont partis de zéro… et ils ont réussi !


Quand on n’a ni diplôme de grande école, ni fortune familiale, ni relations, créer son entreprise reste la seule solution pour monter au sommet de l’échelle sociale. Même en partant de zéro, c’est possible.

Entreprendre - Ils sont partis de zéro… et ils ont réussi !

Quand on n’a ni diplôme de grande école, ni fortune familiale, ni relations, créer son entreprise reste la seule solution pour monter au sommet de l’échelle sociale. Même en partant de zéro, c’est possible.

Les exemples ne manquent pas. Jeune étudiant en maths sup, Xavier Niel (Iliad-Free) lâche ses études pour se lancer dans un secteur balbutiant, les services sur Minitel. Après l’obtention de son CAP de charcutier, Jean-Claude Bourrelier (Bricorama), jeune homme entreprenant, monte à Paris pour chercher du travail et ouvre finalement à 29 ans un magasin de bricolage.

Talent, travail, ambition

Cette famille de boulangers quitte l’Algérie en 1962 et s’installe à Bordeaux. En 1972, leur fils, Alain Afflelou, tout juste diplômé en optométrie, ouvre un magasin au Bouscat dans la banlieue bordelaise. Ces trois entrepreneurs à succès sont des preuves vivantes qu’on peut, en France, bâtir des entreprises florissantes et, accessoirement, une jolie fortune personnelle, en partant de zéro, avec du talent (pas mal), du travail (beaucoup) et de l’ambition (énormément).

Pour Pierre Gadonneix, ancien P-DG d’EDF mais aussi président de l’association des anciens élèves français de Harvard, qui organise chaque année depuis 10 ans, avec le groupe d’audit et de conseil Mazars les Victoires des autodidactes, «Ces entrepreneurs sont incroyablement déterminés, durs à l’effort, audacieux. Tous ont le goût et le sens de la prise de risque». Des qualités indispensables quand on n’a pas les meilleures cartes en main au départ.

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