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Pascal Voirand : « L’IA selon Salesforce permet de se consacrer pleinement à la créativité et au relationnel »  


Pour la cinquième année consécutive, l’éditeur de logiciels Salesforce a participé au MDF 2017 : le grand concours du Meilleur développeur informatique de France a rassemblé le 19 septembre, à Paris, quelque 700 codeurs et 7 000 visiteurs. L’occasion pour Pascal Voirand, vice-président Europe du Sud alliances et partenariats de Salesforce, d’insister sur le rôle crucial des développeurs, de la formation, de l’intelligence artificielle…  

Entreprendre - Pascal Voirand : « L’IA selon Salesforce permet de se consacrer pleinement à la créativité et au relationnel »  

Pour la cinquième année consécutive, l’éditeur de logiciels Salesforce a participé au MDF 2017 : le grand concours du Meilleur développeur informatique de France a rassemblé le 19 septembre, à Paris, quelque 700 codeurs et 7 000 visiteurs. L’occasion pour Pascal Voirand, vice-président Europe du Sud alliances et partenariats de Salesforce, d’insister sur le rôle crucial des développeurs, de la formation, de l’intelligence artificielle…
 

Catherine Maliszewski : Que représente Salesforce ?

Pascal Voirand :

Salesforce est l’un des dix premiers éditeurs de logiciel du monde, avec une spécialisation pour les logiciels de gestion de la relation client (CRM). Nous sommes des pros de la gestion des forces de vente et les premiers à avoir développé des solutions pour les entreprises dans le Cloud.  Nous comptons 25 000 employés à travers la planète et notre chiffre d’affaires dépasse les dix milliards de dollars.

Pourquoi Salesforce s’intéresse-t-il au MDF ?

P. V. :

Nous sommes partenaires privilégiés de cet événement depuis ses débuts parce qu’il croise bon nombre de nos valeurs : l’engagement, le dynamisme… Qui plus est, le métier de développeur est en lien direct avec notre activité : nous sommes régulièrement classés par Forbes parmi les sociétés les plus innovantes et, par conséquent, toujours en quête des meilleurs développeurs.

À tel point que votre société s’est engagée dans un processus de formation…

P. V. :

Il y a deux ans, nous avons lancé  Trailhead, une université en ligne libre d’accès et gratuite qui permet à tout un chacun de se former sur nos outils, que ce soit pour devenir administrateur système ou pour gagner des compétences en management… Cette initiative s’inscrit dans une démarche philanthropique plus vaste : depuis ses débuts, Salesforce consacre 1% de son capital, 1% de ses produits et 1% du temps de ses employés à des œuvres caritatives. Il est important de progresser tous ensemble.

Quel regard portez-vous sur le développement de l’intelligence artificielle ?

P. V. :

Depuis un an, nous commercialisons Salesforce Einstein, notre propre projet d’IA. Sa raison d’être est simple : faciliter au maximum les tâches rébarbatives, soulager des taches répétitives, afin de permettre à nos clients de consacrer plus de temps à l’aspect qualitatif de leur travail, la créativité, le relationnel…

Quels sont vos prochains défis ?

Nous dévoilerons nos intentions lors de Dreamforce – notre salon annuel qui se déroule début novembre à San Francisco. Ce sera l’occasion d’annonces majeures. Nos objectifs sont clairs : investir toujours plus dans l’univers de l’intelligence artificielle d’une part, et développer notre activité vers le BtoC d’autre part. Car de plus en plus d’enseignes et de grands noms du retail – du luxe à l’alimentation – trouvent dans les solutions Salesforce des réponses pour accroître leur agilité comme pour matérialiser leurs projets les plus créatifs.

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