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Picardie : le domaine de Barive mise sur Laon et l’étoile Michelin


Pascal Leromain et Nicolas Froment ne regrettent pas d’adhérer au label Châteaux et Hôtels Collection. «C’est pour nous une image de marque mais qui reste difficilement quantifiable car les clients sont porteurs du guide et peuvent réserver directement sur notre site». Hôtellerie : les labels ne font pas tout En...

Pascal Leromain et Nicolas Froment ne regrettent pas d’adhérer au label Châteaux et Hôtels Collection. «C’est pour nous une image de marque mais qui reste difficilement quantifiable car les clients sont porteurs du guide et peuvent réserver directement sur notre site».

Hôtellerie : les labels ne font pas tout

En revanche, ils ne renouvelleront pas en 2015 leur collaboration avec le réseau Hôtels et Préférence. «Trop peu de retours». Preuve que les labels ne font pas tout. Ex-Parisiens, Pascal Leromain et Nicolas Froment ont eu un coup de cœur pour ce domaine préservé, à quelques kilomètres de Laon et de sa belle cathédrale.

Le premier tenait deux bistrots «Les Épicuriens» dans la capitale. Le second officiait à l’hôtel Georges V. En découvrant cet ancien domaine de ferme picarde, ils comprennent le potentiel du lieu qui propose d’un côté le chic d’une demeure élégante disposant de nombreuses chambres, d’un restaurant, de salons avec cheminées et de superbes jardins «à la française», et, de l’autre, ces cinq chambres d’hôtes nichées dans la campagne, qui donnent l’impression d’être logé chez des amis. «Nous avons repris l’hôtel en gérance libre en 2003 et acheté le fonds de commerce en septembre 2006», expliquent-ils. Dès le début, le duo investit pour aménager le domaine.

Domaine de Barive

En 2007, ils entreprennent «des travaux de grande ampleur pour 850.000 €, avec la création de sept chambres, du spa et un agrandissement du restaurant». Aujourd’hui, ces investissements permettent au domaine de Barive (2,3 M€ de CA) de diversifier ses sources de revenus avec l’hébergement (25% du CA pour 52,21% de taux d’occupation annuel), la restauration (56%), les séminaires (8%), le spa (5%), les mariages (2%) et la boutique (1%).

«Nous visons en 2015 l’obtention d’un macaron Michelin pour parfaire notre notoriété», révèlent les propriétaires pour qui le chef, Franck Dumoulin, concocte une cuisine gastronomique, de saison, avec des menus oscillant entre 45 et 95 €.

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