L’industrie du textile est l’une des plus polluantes du monde, Pitumarka vient remettre l’humain et la planète au cœur des valeurs.
En cette période mouvementée, sauver la planète est une priorité, Pitumarka, une jeune pousse roannaise propose sa vision écologique de l’avenir de cette branche.
Jean-Guillaume Thyere, créé fin 2019, sa marque Pitumarka, après un voyage dans le pays d’origine de sa mère, le Pérou et c’est la révélation. Ce jeune diplômé de l’ESCE Business School (Master), puis un second master à l’Ecole Supérieure de Gestion de Paris, décide de plaquer son travail dans le marketing digital pour assumer son envie de se recentrer sur ses propres valeurs.
L’aventure ne fait que débuter, mais son fondateur espère bien embaucher afin de développer sa marque.
Pourquoi Pitumarka ? Simplement parce qu’il s’agit du nom d’un petit village péruvien.
Valoriser les matières premières
Pitumarka est une enseigne française, avec, comme optique, d’utiliser le savoir-faire péruvien dans le textile, mais sans abuser ni profiter de la situation, chacun doit pouvoir vivre de son produit et de son savoir-faire, un partage équitable donc. D’ailleurs, pour chaque vêtement vendu, la jeune pousse reverse 1 à 5 € à la communauté de tisseurs du petit village d’Amaru, afin qu’ils puissent de nouveau, acheter des produits de première nécessité.
La matière première utilisée pour la confection des vêtements sont des fibres naturelles de très haute qualité que l’on trouve uniquement au Pérou, le coton Pima ou encore le coton sauvage indigène.
Pas de stock
Pour arriver rapidement à un équilibre financier, la jeune pousse ne propose qu’une seule collection par an, réduisant ainsi le stock de produits invendus.
Des vêtements engagés pour une société engagée
Pitumarka, c’est aussi une affaire de famille, sa compagne, Yasmine, architecte éco-conception, participe à l’aventure, et les débuts sont très prometteurs.
Les tarifs proposés restent tout de même dans le haut de la fourchette, mais la qualité est là, comptez 110 € le sweat capuche, 45 €, un T-shirt coton et 115 € une chemise en coton sauvage péruvien.