La société montpelliéraine Plug in Digital vient d’acquérir le studio parisien Celsius Online. Premier rachat depuis sa création en 2012, l’entreprise de distribution numérique souhaite s’agrandir et se positionner sur les jeux milieu de gamme.
Bien implanté et acteur important du secteur des jeux vidéo, Plug Digital vient de réaliser son premier rachat après près de onze ans d’existence. L’entreprise avait levé 70 millions de fonds en 2021 auprès de la société d’investissement Bridgepoint.
L’ambition était d’utiliser cet argent pour l’acquisition de studios de jeux vidéo – avait annoncé Francis Ingrand -, fondateur et directeur de Plug Digital.
Un premier pas dans l’édition et le développement
C’est chose faite avec Celsius Online, studio indépendant parisien fondé en 2004 par Lévan Sardjevéladzé et spécialisé dans la création de jeux vidéo. Le montant de la transaction est estimé à 30 millions d’euros. Dans les faits, ce n’est pas Plug In Digital qui rachète Celsius Online, mais sa holding dénommée Ranma.
Très complémentaires, ce rachat permettra aux deux entreprises de créer des projets innovants en commun. Mais, Celsius Online restera, pour autant, indépendant et avec ses propres équipes et pourra continuer à travailler avec d’autres partenaires.
Plug in Digital va profiter de cette acquisition pour doubler de taille, notamment en matière de personnel avec 150 salariés et s’offre, au passage, un outil performant, un studio de développement, une première pour l’entreprise. Grâce à cela, les deux entités seront en mesure d’ajouter une nouvelle corde à leur arc, créer leurs propres jeux.
Un chiffre d’affaires en progression permanente
Entre 2021 et 2022 le chiffre d’affaires a augmenté de +30%, pour s’établir à plus de 25 millions d’euros. Pour 2023, Plug In Digital vise les 30 millions d’euros, avec l’arrivée de nouveaux produits au catalogue.
L’entreprise a alors annoncé le développement d’un jeu vidéo prévu pour 2025 publié par le Bordelais Shiro Games et le jeu Masterchef : Let’s Cook conçu avec Old Skull. Même si l’entreprise se porte bien, elle n’arrive qu’en 5ème position comme Éditeur français, les leaders sont très loin devant, Ubisoft pèse plus de 1,5 milliards d’euros, Focus Entertainement (132 millions d’euros), et Nacon, 118 millions d’euros, la marque de progression reste importante, et c’est là la bonne nouvelle.
