Une bonne qualité de sommeil conditionne en grande partie notre forme de la journée ainsi que notre équilibre.
Le sommeil a des fonctions importantes d’un point de vue physiologique pur. Le fait d’avoir un sommeil perturbé sur de longues périodes a donc des effets négatifs sur la santé. Par exemple, l’hormone de croissance est fabriquée par l’hypophyse pendant le sommeil. Cette hormone a une grande influence sur la régénération des tissus organiques et musculaires.
De plus, les heures de sommeil sont celles où les antioxydants agissent et participent au processus de «nettoyage» du cerveau. Ne pas dormir pendant assez longtemps affaiblit également le système immunitaire dans sa globalité.
Le manque de sommeil
La plupart du temps, le manque de sommeil et les troubles qui lui sont associés sont des symptômes qui trouvent leur origine ailleurs. Evidemment par ricochet, c’est ce manque de sommeil qui peut ensuite être la cause d’autres soucis plus ou moins graves. Alors qu’a priori tous les feux sont au vert, vous avez une jolie chambre au calme, un nouveau matelas, de l’obscurité, ni trop chaud, ni trop froid, ni trop sec.
En bref tout va bien, vous avez même suivi les règles du feng-shui. L’environnement est donc parfait, et vous avez bien suivi tous les conseils des experts concernant au moins le matériel.
Toutes les conditions nécessaires au sommeil sont donc réunies. En tout cas, semble- t-il. Mais si tout va bien autour de vous, encore faut-il que vous soyez suffisamment calme pour vous endormir. Si vous avez eu une journée très difficile avec de grosses contrariétés, il est classique qu’elles vous reviennent en tête le soir venu au lit, ou encore pire vous réveillent pendant la nuit.
Souvent, les soucis prennent d’ailleurs une dimension démesurée qui ne fait rien pour nous mettre dans les conditions nécessaires au sommeil. Le fait de lire ou de regarder un peu la télé sont souvent des tentatives de se vider la tête.
Des conseils de bons sens
• Premier conseil pour parvenir à bien dormir : respecter son rythme biologique.
Il est assez facile à repérer chez les petits enfants lorsque l’on n’est pas obligé de les réveiller et chez les adultes de même en période de vacances. En fonction de ces rythmes, on peut donc parvenir à l’adapter un tant soit peu. Cela est par contre très difficile pour les personnes travaillant la nuit, ou en trois huit, ou encore les grands voyageurs en jet-lag perpétuel. En dépit des obligations professionnelles de chacun, il faut essayer de s’organiser en fonction des temps de sommeil nécessaires, soit en allant dormir beaucoup plus tôt, soit en s’organisant une sieste systématique.
• Les conditions environnantes sont connues.
Le bruit normal est tout à fait acceptable, il n’y a aucune nécessité à avoir le silence absolu lorsque l’on s’endort. Au contraire, n’avoir aucun bruit est souvent angoissant pour la plupart des gens. Le calme suffit. Même en centre-ville, un bon double vitrage doit permettre d’être tranquille.
• La routine.
Vilain mot mais qui a pourtant du bon dans le cas du sommeil et de l’endormissement. Nous suivons jour après jour un petit rituel quasi inconscient qui fait partie de notre quotidien et nous prépare à aller au lit. Chez les enfants cela est évident avec le doudou, l’heure régulière, la petite musique ou la petite histoire, le bisou, la porte entrouverte ou la petite veilleuse…
A chacun ses habitudes. Mais même pour nous les grands, même si nous avons laissé tomber le doudou, il y a des us et coutumes à respecter : lire avant de s’endormir, se faire un cinéma dans la tête, écouter la radio, la fenêtre ouverte, méditer, prier… Tout est bon pour retrouver son calme.