Avez-vous tendance à reporter ou à repousser indéfiniment vos obligations ? La réponse est oui ! Pourquoi ? Parce que tous les êtres humains le font… plus ou moins. Rassurez-vous, la procrastination n’est pas une fatalité. Il existe des techniques simples pour procrastiner moins souvent et enfin passer à l’action.
Avez-vous l’impression de passer à côté de vos rêves, de votre vie ? Avez-vous l’impression de ne pas arriver à passer à l’action ? Si oui, sans doute souffrez-vous de procrastination. Nos conseils pour y remédier.
C’est quoi la procrastination ?
Mais d’abord qu’est-ce que la procrastination ? Une manie ? Une maladie ? Un vilain défaut ? Une déviance ? Un trouble ? Ou quoi d’autre encore ? La procrastination est en tous cas une grande ennemie. Elle nous empêche d’agir, de terminer nos projets et de réussir ce que l’on veut. C’est cette tendance à remettre au lendemain les tâches que vous pourriez réaliser maintenant.
La procastination, un mal très répandu
En fait, la procrastination est un mal qui nous concerne tous : le perfectionniste, qui reporte indéfiniment la réalisation de ses projets tant qu’il n’est pas satisfait à 100%, la personne qui par manque de confiance en elle n’ose pas passer à l’action, la personne qui, débordée de travail, ne sait plus où donner de la tête et manque de temps pour réaliser ses objectifs, la personne qui ne savant pas hiérarchiser ses tâches n’arrive pas à se décider par quoi commencer, mais aussi la personne qui remet toujours la tâche au lendemain par flemme !
La procastination : l’art de trouver de bonnes excuses
Quoi qu’il en soit, le procrastineur ne termine aucun projet. Il a toujours de bonnes excuses pour ne pas avancer sur ses objectifs. En découvrant votre profil et les causes de votre procrastination, vous progresserez encore d’un pas supplémentaire et reprendrez un peu plus le contrôle de votre vie. Oui, mais comment arrêter de procrastiner ? Ou du moins comment diminuer cette tendance un peu gênante, voire destructrice ?
La procastination, un moyen de se protéger
La procrastination agit comme un tampon contre votre propre image de la perfection : vous avez tout votre temps, vous souhaitez que tout soit mené à bien brillamment. Mais si vous attendez la dernière minute, vous ne vous mettrez au travail que pour vous en débarrasser ! La procrastination est sans doute votre seule possibilité de détourner votre désir d’être si brillant.
Ce peut être également un bon moyen de protection. Si vous n’exprimez jamais le meilleur de vous-mêmes, vous ne l’évaluerez jamais, et vous pourrez continuer à croire que vous êtes si formidable ! Les psychologues appellent ça « illusion of brillance » et c’est l’illusion du fait que si vous aviez plus de temps, vous auriez bien sûr trouvé la bonne solution. Mais comme vous avez attendu si longtemps, vous êtes très satisfait de votre travail compte tenu du temps que vous y avez passé.
La peur du succès entraine la procastination…
Ce type de procrastination se range dans la catégorie de gens qui ont peur de l’échec. C’est leur crainte de faire pour le mieux, de se voir évalués négativement, de fixer une limite à leurs aptitudes. Une autre catégorie est celle des gens qui ont peur du succès, car ils craignent de se voir demander encore plus de travail s’ils montrent leurs réelles capacités. Il y a aussi une catégorie de procrastinateurs qui remettent au lendemain pas tant par une peur de l’échec ou du succès (quoique ces deux éléments puissent être présents) que par esprit de rébellion. Ils se disent « Vous ne me ferez pas suivre votre route, je vais faire ça à ma façon ».
Ce sont des gens qui, pour une quelconque raison, assimilent coopération et soumission. Ils ont le sentiment que si vous leur dites : « Faites-moi ça pour jeudi » et qu’ils le font pour jeudi, ils auront perdu quelque chose d’eux-mêmes, comme s’ils avaient capitulé. Ils se sentent contrôlés. La plupart des procrastinateurs disent que le fait de sans arrêt différer leur travail apporte un certain « piquant » à leur vie. En vivant de crise en crise, ils sont toujours sous tension, en activité. Ils ont peur que leur vie devienne vraiment ennuyeuse et médiocre s’ils n’ont pas cette source constante de stimulation que la procrastination leur fournit.
Conseils pour arrêter de procrastiner
Alors, que faire ? Définissez quels sont les buts que vous voulez atteindre. Pensez-y en termes très concrets. Et après avoir bien identifié un but, séparez-le en très petites étapes. Commencez alors à penser au temps qui sera nécessaire pour parvenir à l’objet fixé. Beaucoup de procrastinateurs ont une très mauvaise notion du temps. Ils pensent que les choses vont prendre beaucoup moins de temps qu’elles n’en nécessitent en réalité. Un procrastinateur sera tourmenté par les conclusions qu’il tirera de cette expérience.
Il se dira : « Bon, cette fois je m’y mets pour de bon ! » et il ne tiendra pas compte du fait que ça n’a déjà pas marché les 10 autres fois où il a essayé. Même cerner un objectif est parfois difficile pour un procrastinateur. Il se dit : « Je ne peux pas me contenter de faire une chose, il faut absolument que je fasse tout, complètement ». Un procrastinateur est quelqu’un pour qui le verre est toujours à moitié vide, jamais à moitié plein. S’il réalise quelque chose, il prend rarement du plaisir à dire : « Bon, j’en ai déjà fait la moitié, c’est pas mal… ».
Il préférera dire : « Oh, non ! il me reste encore la moitié à faire ! »
La première étape pour changer de comportement est donc d’être bien conscient d’avoir ce problème et d’avoir envie d’y remédier. Et pour terminer, n’attendez pas demain pour mettre en application ces conseils, sinon ils ne vous serviraient à rien.
8 règles pour vous aider à lutter contra la procastination
– Faire une liste des tâches à réaliser
– Commencer simple
– Utiliser des starters
– Découper les grosses tâches en plus petites
– Ne pas oublier de se faire violence
– Se donner un temps imparti pour chaque tâche
– Eviter toute source de distraction
– Ne pas se donner d’objectifs trop difficiles à atteindre
– Se donner du courage
– Se récompenser