Avant de lancer Free et de devenir l’une des plus grandes fortunes françaises, Xavier Niel a eu une autre vie. En 1986, les services secrets français lui ont demandé de pirater le téléphone portable du président de la République de l’époque, François Mitterrand.
Homme aux multiples vies, Xavier Niel a fait ses armes sur le Minitel et les premiers ordinateurs personnels durant les années 80. Mais il s’est aussi attaqué au décodeur de Canal+, qu’il a réussi à pirater. Un piratage qui aurait pu lui coûter très cher… Celui qui allait devenir un magnat des télécoms et milliardaire vingt ans plus tard a en effet été rattrapé par la patrouille.
Il a travaillé pour la DST
Interpellé et placé en garde à vue en 1985, il a toutefois pu échapper à la condamnation. Comment ? En acceptant un incroyable marché proposé par la police pour le compte de la DST (direction de la surveillance du territoire, devenue DGSI) : prendre part à des opérations de piratage informatique ciblant des personnalités politiques. Niel a accepté l’offre et a donc travaillé pour le service français du renseignement intérieur.
L’une des nombreuses victimes du pirate Niel n’était autre que François Mitterrand. Le jeune « hacker » a infiltré le téléphone portable du président de la République de l’époque pour y récupérer des données confidentielles. Autre victime de cette opération d’infiltration de haut vol : Robert Pandraud, ministre délégué à la sécurité et bras droit de Charles Pasqua. L’incroyable parcours de Xavier Niel, entre Minitel rose, sex-shops et piratage informatique, recèle décidément bien des surprises…