Se lancer en tant que freelance, c’est une aventure professionnelle passionnante, marquée par la liberté de choisir ses projets et la flexibilité de son emploi du temps. Toutefois, l’indépendance acquise s’accompagne de responsabilités, notamment, celle de choisir le statut juridique le plus adapté à votre activité. Ce choix, capital, impacte autant la gestion administrative et fiscale de l’activité, que votre protection sociale.
Le statut d’auto-entrepreneur (micro-entrepreneur)
Le statut d’auto-entrepreneur, ou micro-entrepreneur, est le premier choix de nombreux freelances débutants. Ce régime simplifié présente divers avantages :
- Simplicité administrative : Les démarches pour créer et gérer une micro-entreprise sont simplifiées. L’inscription se fait en ligne et les obligations comptables sont réduites au minimum.
- Fiscalité allégée : Le régime micro-fiscal permet de bénéficier d’un prélèvement libératoire de l’impôt sur le revenu, calculé sur le chiffre d’affaires.
- Cotisations sociales proportionnelles : Les charges sociales sont calculées en pourcentage du chiffre d’affaires, ce qui évite les surprises.
Cependant, ce statut présente quelques limites, en l’occurrence, un plafond de chiffre d’affaires à ne pas dépasser (77 700 euros pour les prestations de services en 2023), au-delà duquel il faudra changer de régime. Justement, pour vous accompagner dans cette transition de votre micro-société à un statut de société spécifique (SASU, EURL, SAS, SARL), L-Expert-Comptable.com vous propose une solution tout-en-un proposant la création de votre entreprise ainsi que la gestion de sa comptabilité.
L’entreprise individuelle (EI)
L’entreprise individuelle (EI) est un statut juridique qui confère au freelance une plus grande liberté d’action et une structure plus souple. Contrairement à la création d’une société, l’EI ne nécessite pas de capital minimum pour démarrer. La gestion y est simplifiée par rapport à celle des sociétés, bien que plus complexe que celle d’une micro-entreprise.
En revanche, l’EI présente un inconvénient majeur : la responsabilité illimitée. Le patrimoine personnel de l’entrepreneur est engagé en cas de dettes professionnelles. Alors, pour pallier cette difficulté, en tant que freelance, vous feriez mieux d’opter pour l’Entreprise Individuelle à Responsabilité Limitée (EIRL), avec laquelle l’on distingue les biens professionnels des biens personnels.
La société unipersonnelle : EURL et SASU
Pour les freelances qui souhaitent avoir une structure plus solide et protectrice, la création d’une société constitue la solution la plus intéressante. Ici, deux formes juridiques se prêtent particulièrement aux freelances : l’EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée) et la SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle).
L’EURL est une société à responsabilité limitée, adaptée aux freelances qui veulent limiter leur responsabilité financière. Le principal avantage de ce régime, c’est que l’entrepreneur ne risque de perdre que le montant de ses apports. Mieux encore, l’EURL permet de choisir entre l’impôt sur le revenu et l’impôt sur les sociétés. Toutefois, la gestion administrative et comptable d’une telle structure est plus lourde que celle d’une micro-entreprise ou d’une EI.
La SASU, quant à elle, présente une grande flexibilité dans la rédaction des statuts et une réelle protection du patrimoine personnel du freelance. Comme pour l’EURL, la responsabilité de l’entrepreneur est limitée aux apports, ce qui protège son patrimoine personnel. Le président de la SASU relève du régime général de la Sécurité sociale. C’est un véritable atout en termes de protection sociale. Cependant, la SASU nécessite une gestion administrative et comptable rigoureuse, similaire à celle des autres formes sociétaires. Pour vous accompagner vous pouvez bénéficier de la création d’entreprise avec L-Expert-Comptable.com. A l’issue d’un premier appel « conseil » gratuit, vous ferez le point sur le meilleur statut pour créer votre société selon votre situation.