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Quelle rémunération pour les ingénieurs ?


Un ingénieur qui sort d’une grande école est quasiment assuré de trouver un emploi en France ou à l’international avec un salaire annuel démarrant à 33 000 euros environ. Si les postes en R&D ont toujours la cote, le numérique est en forte demande de diplômés. Ils sont plus de 110 000 étudiants à choisir chaque année cette voie.

Entreprendre - Quelle rémunération pour les ingénieurs ?

Un ingénieur qui sort d’une grande école est quasiment assuré de trouver un emploi en France ou à l’international avec un salaire annuel démarrant à 33 000 euros environ. Si les postes en R&D ont toujours la cote, le numérique est en forte demande de diplômés. Ils sont plus de 110 000 étudiants à choisir chaque année cette voie.

D’après l’Observatoire des ingénieurs, ces derniers sont payés bien au-dessus de la moyenne des Français. Et ceux qui bénéficient de hausses de rémunérations sont surtout les ingénieurs expérimentés, parfois aux dépens des jeunes diplômés.

Concernant la situation des jeunes diplômés qui ont participé à la dernière enquête de l’ESILV, 74% sont en activité, 8% en poursuite d’études, 1% volontairement sans emploi et 17% en recherche. La durée de la recherche d’emploi est relativement courte : 90% des embauches se sont faites en moins de 4 mois, et 56% des ingénieurs ont trouvé leur emploi avant même l’obtention du diplôme.

 

Salaire annuel moyen de 40 234 euros

L’enquête premier emploi 2014 des jeunes ingénieurs diplômés de l’ESILV fait apparaître un salaire annuel moyen de 40 234 euros brut annuel pour la promotion sortie de l’école fin 2013.
 

Des secteurs variés

Les secteurs d’activités des entreprises qui ont embauché des jeunes ingénieurs en 2014 concernent des activités de pointes où le numérique est fortement présent : 35% des ingénieurs exercent dans les technologies de l’information, 33% dans la banque-finance-assurance, 12% dans les industries des transports, 12% dans les énergies.

Le secteur des « bureaux d’études, sociétés de conseil »,

l’industrie au sens général, restent les principaux secteurs d’embauche des diplômés des écoles d’ingénieurs. L’automobile (avec l’aéronautique, l’industrie navale et ferroviaire), les technologies de l’information et les bureaux d’études ou sociétés de conseil concentrent plus de 40 % du recrutement des hommes ingénieurs.

Viennent ensuite les secteurs du « BTP et la construction », des « technologies de l’information », de « l’énergie », l’industrie agroalimentaire », « l’industrie pharmaceutique », « les institutions financières, banque, assurance », etc.

4 principales fonctions

La fonction « recherche et développement » reste la principale fonction exercée par les ingénieurs au moment de leur entrée dans la vie active : plus d’un diplômé sur cinq. Les quatre principales fonctions exercées « R&D, études scientifiques et techniques (hors informatique) », « études, conseils », « production-exploitation » et « R&D informatique de gestion » représentent plus de la moitié des fonctions exercées par les jeunes ingénieurs.

Les statuts et les responsabilités exercés par les ingénieurs de la promotion 2013 de l’ESILV sont également révélateurs de la qualité de leur insertion : 96% disposent du statut cadre, 68% ont la responsabilité d’un projet, 11% ont la responsabilité d’un budget, et 6% disposent d’une équipe pour mener à bien leur mission.

 :

– 74% des diplômés sont en activité professionnelle

– Le taux d’emploi net est de 88%

– 79% des embauches l’ont été en CDI

– Les postes à l’étranger concernent 19% de la promotion

– 79% des contrats ont été signés en moins de deux mois

Une forte internationalisation

 Les emplois sont majoritairement localisés en Ile de France, à 76% : on note cependant une forte internationalisation des débouchés, avec 19% des diplômés qui ont trouvé leur premier emploi à l’étranger, soit quasiment 1 diplômé sur 5 qui exerce à l’international. En outre, 55% des jeunes ingénieurs déclarent occuper une fonction liée à l’international, et 73% pratiquer l’anglais de manière quotidienne dans leur activité professionnelle.

La taille des entreprises au sein desquelles évoluent les jeunes diplômés en 2014 montre que ces derniers se répartissent dans tout le spectre des organisations : ils sont ainsi 28% dans des PME de moins de 100 salariés, 26% dans des structures de 100 à 499 salariés, et 35% évoluent dans des multinationales de plus de 10 000 salariés.

De 32 000 à 80 000 € environ

En 2014, le salaire médian des ingénieurs ayant le statut de cadre était de 55 000 € en France et le salaire moyen de 67 560 €. Un jeune ingénieur perçoit en moyenne 36 331 € en début de carrière.

Pour les diplômés de l’ESILV, le salaire brut annuel moyen est de 40234 € , en incluant les primes versées par les entreprises aux jeunes ingénieurs diplômés, ce qui correspond à un salaire mensuel brut d’environ 3 350 euros. Le salaire le plus élevé est de 70 764 € par an, et la rémunération la plus basse constatée en 2014 est de 32 000 €.

Les rémunérations sont légèrement plus élevées pour les emplois situés à l’étranger, et qui concernent 19% de la promotion : 45 756 € en moyenne pour le salaire brut annuel avec primes pour un premier emploi à l’international, soit 3813 euros brut par mois.

71% des diplômés en poste se déclarent satisfaits ou très satisfaits de leur premier emploi : ce dernier a par ailleurs été obtenu à 51% à l’issue du stage de fin d’études, contre 16% par le biais de sites d’emplois, 11% suite à une candidature spontanée, 10% via des relations personnelles, et 12% grâce à d’autres moyens, comme par exemple le réseau des anciens ou les réseaux sociaux.


ources : Enquête 2sur l’insertion des jeunes diplômés de la Conférence des grandes écoles (CGE)  – Enquête des Ingénieurs et scientifiques de France de l’Observatoire de l’emploi des ingénieurs diplômés – Enquête de l’ESILV : www.esilv.fr/le-salaire-des-ingenieurs-en-2014-lenquete-premier-emploi-de-lesilv.

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