Parmi les banques françaises, lesquelles risquent d’être en mauvaise santé en 2024 ?
Tom Benoit, directeur de la rédaction de Géostratégie magazine, fait le point sur le sujet dans le cadre d’une étude menée en collaboration avec LBR Finance (cabinet de gestion d’affaires à Aix-en-Provence).
Rappelons que l’effondrement bancaire n’est pas qu’un lointain et mauvais souvenir. En ce début d’année 2023, la Silicon Valley Bank à fait faillite, suivie de poids lourds comme Signature Bank ou First Republic Bank.
SVB était pourtant un organisme bancaire qui disposait de quantités notables de liquidités, et qui avait pour clients les plus prestigieux géants de la tech installés en Californie (USA). Malgré cela, la remontée spectaculaire des taux opérée par la Réserve fédérale cumulée à une mauvaise appréciation des risques obligataires des dirigeants de SVB aura eu raison de l’organisme.
Plus proche de chez nous, toujours durant ce début d’année, c’est le colosse Crédit Suisse qui a fléchi, repris immédiatement par un le groupe UBS. La France fait partie des pays qui réunissent le plus grand nombre de méga banques. Des grands groupes qui opèrent à la fois des activités de banque d’affaires et de banque de dépôt. C’est notamment le cas de la BNP, qui, depuis sa fusion avec Paribas, est devenue une banque universelle.
François Hollande, lors de sa campagne de 2012, avait déclaré que s’il accédait au pouvoir, il mettrait fin au principe de banque universelle. Il s’agira d’une promesse non-tenue qui aurait bien pu épargner le système bancaire français de grands dangers…
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