Société française spécialisée dans le recyclage de biodéchets, Moulinot s’étend en France avec trois nouveaux sites à Angers, Bordeaux et Réau.
Basée à Stains en région parisienne depuis plus de 10 ans, Moulinot décide de s’implanter sur trois nouveaux sites. Une accélération de taille qui va de pair avec l’entrée en vigueur de la loi AGEC (Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire), qui, dès 2024, obligera les collectivités à apporter une solution anti-gaspillage.
Investissement de 3 millions d’euros
Pour l’heure, les collectes du premier site à Bordeaux ont débuté en mars et les sites d’Angers et de Réau seront opérationnels d’ici fin 2023. L’entreprise ambitionne de collecter plus de 15 000 tonnes annuelles de déchets alimentaires en Maine-et-Loire et près de 30 000 tonnes en Nouvelle Aquitaine. Grâce à ce déploiement, Moulinot, qui est engagée dans l’insertion professionnelle, souhaite créer une centaine de postes sur les trois nouveaux sites. Moulinot a investi trois millions d’euros dans son unité d’Angers (Maine-et-Loire) en s’installant sur un site inoccupé du centre de tri de déchets à Saint-Barthélémy-d’Anjou, précisément.
Comment ça marche ?
Le principe est simple, le consommateur déguste son repas, puis tris ses déchets. Une fois les déchets triés, Moulinot envoie des camions écologiques les collecter pour les transporter jusque dans des usines de méthanisation.
L’entreprise collabore dans chaque région avec des agriculteurs-méthaniseurs qui transforment ses déchets en gaz vert et en fertilisant naturel. Ils sont utilisés pour les terres agricoles ou dans le réseau gaz de la ville.
Un circuit court qui repose sur un modèle de site industriel de pré traitement des déchets alimentaires.
Pionnier de la valorisation des déchets…
Créée en 2013 par Stéphan Martinez, ancien restaurateur, Moulinot est certifiée Qualiopi et est devenue un acteur majeur dans le tri et la collecte des biodéchets en région parisienne. En 2022, la société lève 18 millions d’euros d’investisseurs publics et a, depuis sa création, collecté et valorisé plus de 58 tonnes de déchets alimentaires soit plus de 5 millions de m3 de biométhane. Pour 2023, l’entreprise ambitionne de collecter près de 125 kilotonnes de déchets sur l’année 2023. Sur l’exercice 2022, l’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 6 millions d’euros et vise, pour 2026, la création de sept sites de traitement de déchets et l’embauche de 500 salariés.
