Tribune. « Les gens veulent le changement à condition que rien ne bouge » (dans leurs habitudes) avait dit je crois Alain Juppé. Tout est dit ! « Et mon article pourrait s’arrêter là ! » annonce un certain Michel, face à son désarroi eu égard aux intentions de vote des français qui laissent entrevoir la réélection d’un président qui les a con nés, forcés (de façon détournée) à la vaccination et qui a installé un système de flicage digne des plus mauvais films de science-fiction… sous couvert de protéger notre santé.
Comment expliquer cela ? Est-ce que la nature humaine est celle du mouton ? Pas forcement, il y a eu les gilets jaunes, des contestataires… et beaucoup sont rentrés dans le rang à contre cœur, « par ce qu’ils sont bien obligés » pour payer leurs loyers, remplir le frigo ou moins téméraires pour pouvoir déjeuner en terrasse.
Mais n’est-ce pas le même principe dans le cadre de l’entreprenariat lorsque que quelqu’un souhaite passer à l’action et démarrer son entreprise… et trouve des excuses pour ne pas le faire ? Ou bien lorsqu’une personne veut réussir d’avantage, « changer de niveau », atteindre ses rêves ? Mais qu’elle est tellement prise dans ses habitudes, qu’elle suit comme un mouton, qu’elle ne s’aperçoit pas en être esclave, et que c’est toute son existence qui est ralentie, amoindrie, et qu’à la n de sa vie, malgré les excuses qu’elle aura mis en place, au fond de son cœur, elle aura des regrets !
Comment ne plus suivre le troupeau ?
Quoi faire lorsque les choses ne sont pas satisfaisantes, voire inacceptables ? A propos de notre vie personnelle, ou professionnelle ou à l’échelle plus globale, le constat peut parfois anéantir : comment changer mes habitudes, je suis enfermé dans un salariat, un mariage, un système politique qui ne me satisfait pas ! Et je ne vois pas comment m’en sortir ? Je n’ai pas les ressources financières, l’intelligence, les moyens suffisants pour faire un changement ? Les autres ne bougent pas, sont dans la même situation… donc je ne bouge pas non plus : je moutonne. Je suis le troupeau. Dans certains pays, celui qui va sortir la tête, sera moqué, critiqué voire contrôler ou pire éliminé du troupeau.
Ce qui fait peur ! Face au constat nous jouons des personnages limitants.
Certains vont devenir amers-fatalistes « les gens ne changent pas, la nature humaine est ainsi faite ». Mais face à ce qui ne vous satisfait pas : c’est aussi vous qui ne changez pas ! D’autres léthargiques-paranos « on ne peut rien faire, « ils » sont trop puissants, c’est une conspiration : je ne fais rien car je risquerai ma vie ». Face à ce qui ne vous satisfait pas, sans agir, votre vie est déjà perdue, et continue à se perdre à chaque instant. Et si le « ils » représentait les parties de vous « trop puissantes » à appuyer sur le frein de votre évolution ? Pourquoi ne pas créer un personnage plus responsable, qui face à une adversité, même de dimension globale, met au monde une solution de même envergure : globale ? Cela donne une autre dimension à sa vie !
Prendre sa vie en main ?
Créez de nouvelles habitudes. Peu importe la hauteur de la montagne à gravir, l’objectif à atteindre, respirez et ne le perdez pas de vue. Même si les habitudes cultivées jusqu’à présent ont créé une distance décourageante entre votre réalité (que vous méritez) et vos rêves (que vous méritez aussi !), cela n’empêche en rien d’en créer de nouvelles qui y conduisent. Ajustez régulièrement vos habitudes, ne pas les remettre en question, c’est stagner. Ne perdez pas de vue l’image de votre vie réussie, débrouillez-vous pour l’atteindre, ne vous abandonnez pas !
Quelle habitude limitante pouvez-vous abandonner ? Quelle nouvelle habitude aimeriez-vous créer ?
Transformez la frustration en créativité : une vie de couple, un projet politique ? Le besoin interne est là ? Le besoin externe aussi ? Créez un succès pour vous, pour l’autre : global, entreprenez !
Nicolas Proupain