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Ressources Humaines : à la recherche du bon sens perdu


Que le stress soit un facteur déclenchant, favorisant ou principal de la maladie n’est plus à démontrer, en particulier le stress émotionnel, qu’il soit chronique ou plus ponctuel mais d’une certaine intensité...

Entreprendre - Ressources Humaines : à la recherche du bon sens perdu

Or, nous sommes bombardés de nouvelles désastreuses. Comment ne pas se laisser contaminer ?

Des nouvelles qui n’en sont plus

En fait, on appelle cela des nouvelles, mais rien de nouveau… on cultive la peur.

Un peu comme pour le Covid où nous avons assisté à un bourrage de crâne monumental, systématique, ridicule, pendant des mois, plongeant toute une population dans la peur.

Aujourd’hui encore, on cultive tous les jours le réchauffement climatique, l’immigration incontrôlée, la guerre, l’augmentation du prix des matières premières. Un tir sans relâche qui, petit à petit, atteint les cerveaux en profondeur.

En plus des annonces négatives… des provocations de « mauvais sens » !

On se demande si cela est fait exprès, mais parfois les annonces se succèdent et semblent diablement provocatrices puisqu’à l’inverse du bon sens : « 8h00 le matin, chaîne nationale, un sujet sur les Français qui ont du mal à remplir le frigo et manger à leur faim depuis l’augmentation des prix de l’énergie, annonce suivante : on accueille 198 réfugiés dans un château des Yvelines… », On voudrait attiser les flammes de l’indignation on ne pourrait pas faire beaucoup mieux. Si cela n’est pas fait exprès… j’ose l’imaginer, la lourdeur de la maladresse dans le symbole est énorme !

Comment comprendre cela ? Il est plus sage d’en rire. Plus qu’un manque de « bon sens » ; irait-on clairement dans le « mauvais sens » ?

Quel effet a cette culture du stress sur notre santé ?

On ne compte plus les procès qui condamnent ceux qui ont causé du « méchant » stress : du patron qui parle mal à ses employés, aux femmes maltraitées par leur maris, ou l’inverse… aujourd’hui on parle même de verbaliser certains propos car ils seraient dégradants, négatifs ou rabaissants auprès de certaines catégories de population, de sexes, ou de genres…

Alors quel procès doit-on intenter aux médias qui cultivent de façon aussi lourde, au quotidien, autant de stress dans l’esprit des gens ? Peut-on évaluer le nombre de dépressions, de maladies mentales ou physiques engendrées par cet acharnement ? Probablement faramineux ! Quelle que soit l’intention, le résultat est là ? Ne nous attardons pas sur un procès d’intention, car que cette culture de la peur qui plonge la population dans un état de tension permanente et d’appréhension du futur soit voulue, mal intentionnée ou bien involontaire… le résultat est déjà là ! Nous observons un climat qui se dégrade chaque jour, dans bon nombre de domaines de cette société (école, économie, intégrisme)… On constate que la culture de la peur engendre des individus moins rayonnants, moins dynamiques.

Quelles solutions ?

La première est de cultiver de l’intérieur ce que l’on aimerait vraiment, de rester concentré sur nos valeurs profondes, de rester lucide… Et de se rappeler la Loi de l’équilibre… que pour toute force exercée sur un système, il existe la force opposée ! Alors en équilibre de cet « abrutissement » et ce « mauvais sens » imposé de façon globale doit coïncider un « éveil » du « bon sens » tout aussi global! Hâte de voir cela !

Nicolas Proupain
Auteur de “Devenez ce que vous êtes”, et “Les Nouveaux Droits de l’Homme”
www.theinnerstate.global

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