Le modèle économique Rob’occ, dirigée par Patrick Dehlinger (École supérieure de la banque) est simple et efficace, tout le monde dans le même bateau. Les salariés sont tous actionnaires de la jeune pousse, installée à Brens dans le Tarn.

Le premier robot 100 % autonome est bien né (six brevets déposés), il se nomme ROC-E, mesure 46 centimètres par 65, avec une hauteur de 27 cm. Il peut déjà transporter 100 kg de charge sur une période de 10 heures. Il remplace le chariot classique, qui devait être manipulé par une, voire deux personnes en permanence.

Pour les PME/TPE

Le premier marché de Rob’occ sera bien entendu les PME et les TPE, en rendant, et c’est une première, la robotique accessible à tous, avec un tarif nettement inférieur aux robots classiques existants, ouvrant les portes aux plus petites PME.

Rob’occ vise l’international

En choisissant une fabrication 100% française, l’entreprise doit se heurter avec les géants asiatiques, déjà sur le marché avec des tarifs agressifs, mais l’entreprise tarnaise dispose de solides arguments, quant à la fiabilité et au service après-vente, des atouts importants en 2024. L’entreprise développe son produit sur l’Europe, avec dans le coin de la tête des dirigeants, le marché américain, qui devrait être approché d’ici 4 ans.

Une productivité accrue et une pénibilité en forte diminution

C’est ainsi que l’on pourrait schématiser ce nouveau produit 100% français. Son encombrement réduit en fait le partenaire idéal des bureaux, usines et même dans les lieux publics, où Rob’occ pourrait faire un malheur. L’entreprise est aussi à la recherche de fonds (1,4 millions d’euros pour être précis), afin de développer un réseau commercial et embaucher 10 nouveaux salariés et encore une dizaine d’ici 2025. Les robots mobiles autonomes ont de beaux jours devant eux.

Sur l’exercice 2024, la jeune pousse vise un chiffre d’affaires d’un million d’euros.