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Saint-Géron, l’eau minérale haut de gamme


Parmi les eaux minérales qui tentent de se faire une place sur un secteur dominé par les mastodontes, certaines sont en pleine renaissance. C’est le cas de la Saint-Géron, une eau minérale naturellement gazeuse, faiblement minéralisée, présente en restauration… et positionnée sur le haut de gamme. Vendue dans une belle...

Entreprendre - Saint-Géron, l’eau minérale haut de gamme

Parmi les eaux minérales qui tentent de se faire une place sur un secteur dominé par les mastodontes, certaines sont en pleine renaissance. C’est le cas de la Saint-Géron, une eau minérale naturellement gazeuse, faiblement minéralisée, présente en restauration… et positionnée sur le haut de gamme.

Vendue dans une belle bouteille en verre dont le design a été réalisé par l’artiste argentin Alberto Bali, elle a reçu la médaille d’or du 2e concours international des eaux gourmet, une nouvelle vie pour cette marque, rendue possible grâce à un collectif engagé en faveur des produits d’excellence française.

Cette marque auvergnate a connu un prestigieux passé jusqu’au début du XXe siècle où le déclin a commencé pour se conclure par l’arrêt de l’exploitation il y a 46 ans, en 1975. Si elle revit depuis 2005, c’est grâce à un groupe d’entrepreneurs-artisans qui ont souhaité relancer cette eau historique, ancienne « reine des eaux de table ».

Mais c’est aussi l’entêtement d’un homme qui est récompensé, car sans Jean Robert, la Société des eaux de Saint-Géron n’existerait plus. Le Bordelais a racheté la source en 1994 et obtenu l’autorisation d’exploitation fin 2002, une nouvelle usine voit le jour en 2005, la production commence dès l’année suivante.

La société est « familiale » avec une cinquantaine de partenaires engagés à défendre la cause de l’eau de Saint-Géron. Tous sont connus pour leur attirance envers la qualité et le goût, tels les chefs étoilés Alain Dutournier ou Michel Rostang, les familles vigneronnes Billecart et Mitjaville ou des entrepreneurs comme Michaël Klein (Cosmetosource) qui, entre autres, ont souhaité s’impliquer dans cette aventure.

Un tiers de la production est vendu en France, le reste à l’export, notamment aux Etats-Unis, uniquement en restau–ration et chez les cavistes.

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