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Bourse : seules les biotechs tirent leur épingle du jeu


Les mois se suivent et se ressemblent. Comme en 2016, les introductions se font rare sur le début d’année. Si les entreprises des sciences de la vie recourent toujours à la Bourse pour se financer, les acteurs d’autres secteurs préfèrent le private equity ou la dette.

Les mois se suivent et se ressemblent. Comme en 2016, les introductions se font rare sur le début d’année. Si les entreprises des sciences de la vie recourent toujours à la Bourse pour se financer, les acteurs d’autres secteurs préfèrent le private equity ou la dette.

Les analystes espéraient voir le rebond dès le premier trimestre, mais il n’en est rien jusqu’à présent. Les raisons sont multiples : suites de l’élection de Donald Trump aux États-Unis, attentisme avant la présidentielle et les législatives en France, fortes disponibilités de liquidités pour l’investissement direct…

Les biotechs séduisent les institutionnels

Non seulement le nombre d’introductions reste très faible, mais elles ne concernent pratiquement que des biotechs. Ces entreprises, grosses consommatrices de financement sur le long terme, avec un risque élevé, séduisent majoritairement des investisseurs institutionnels, souvent déjà impliqués dans le capital.

La Bourse ne joue donc que très marginalement son rôle de financeur de l’économie réelle, notamment des PME et ETI. Une seule – maigre – consolation, le phénomène ne concerne pas que notre pays. Pour autant, des mesures gouvernementales pourraient probablement redynamiser le secteur, d’une part en réorientant l’épargne des particuliers vers l’investissement en actions, d’autre part en soutenant des initiatives régionales. Un enjeu pour les prochaines échéances, même s’il ne semble pas passionner les candidats.

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