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Shanti Travel : Tour operator français de l’Inde


A 39 ans, Alexandre Le Beuan a fait de sa passion son métier. En 2005, il crée Shanti Travel, une agence de voyages spécialisée sur l’Inde et l’Asie. à New Delhi, Alexandre Le Beuan a eu un coup de coeur. «Après mon bac, j’ai donc entamé un cursus jusqu’à la...

A 39 ans, Alexandre Le Beuan a fait de sa passion son métier. En 2005, il crée Shanti Travel, une agence de voyages spécialisée sur l’Inde et l’Asie. à New Delhi, Alexandre Le Beuan a eu un coup de coeur.

«Après mon bac, j’ai donc entamé un cursus jusqu’à la maîtrise à l’INALCO pour apprendre l’hindi, le népali et l’ourdou», expliquet- il. Après différentes expériences, notamment chez ZigZag, tour-opérateur trekking où il développe la partie Asie, le jeune trentenaire, décide de se lancer en solo.

Partager la passion du voyage

«C’était clairement un choix passionné : avant tout pour partager ma passion du voyage dans ces pays et pour habiter en Inde. Un choix de vie, puisque je croyais fermement à mon “business model” et à la destination, l’Inde étant un pays où “tourner” toute l’année. C’est tellement grand, qu’il n’y a quasiment pas de saison touristique morte», confie-t-il.

Shanti Travel : agence de voyages, tour-opérateur et organisateur de voyage

Le business model d’Alexandre Le Beuan est un «3 en 1» selon ses termes : agence de voyages, tour-opérateur et organisateur de voyage, «le tout depuis le pays récepteur et non le pays émetteur. Nous n’avons pas d’agence physique en France, mais 6 en Asie sur 5 pays et nous proposons 9 destinations», détaille ce passionné.

Une stratégie payante car Shanti Travel a engrangé 6 M€ de CA en 2013 et vise les 8 M€ cette année. «Je n’aurais jamais pu réaliser ce rêve en France pour des raisons simples : je n’avais pas le capital suffisant et je ne croyais pas au modèle qui consiste à vendre depuis la France», livre Alexandre Le Beuan. «Cela n’a certes pas été facile et si c’était à refaire, je m’accorderais 1 an pour suivre un cursus de management et de gestion d’entreprise. Ce n’est pas ma culture ! La gestion, je l’ai appris en devenant entrepreneur. Si je n’avais pas eu autant de lacunes, la création aurait été plus simple et plus rapide».

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