Je m'abonne

Soft skills : de quoi parle-t-on vraiment ?

Les compétences techniques ne sont pas le seul critère de réussite au sein de l'entreprise. Les "soft skills", ou compétences comportementales, gagnent en importance et deviennent un atout majeur pour les candidats à l'emploi. Mais que recouvre exactement ce terme devenu incontournable ?

Photo de charlesdeluvio sur Unsplash

Afficher le sommaire Masquer le sommaire

Les soft skills désignent l’ensemble des compétences humaines non techniques, liées au comportement et aux interactions sociales. Elles se distinguent des « hard skills », qui représentent les compétences techniques acquises par la formation académique ou l’expérience professionnelle. La communication, le travail d’équipe, l’adaptabilité, la résolution de problèmes, la créativité et l’intelligence émotionnelle font partie des soft skills les plus fréquemment citées.

Quand les compétences comportementales priment sur les compétences techniques

L’importance de ces compétences comportementales ne cesse de croître, comme en témoignent plusieurs études récentes. Selon Pôle Emploi, 60% des entreprises considèrent que les compétences comportementales priment sur les compétences techniques. Une étude de Cadre Emploi révèle que 62% des dirigeants et cadres sont prêts à recruter uniquement sur la base des soft skills. Ces chiffres illustrent l’évolution des critères de recrutement et l’adaptation nécessaire des candidats à ces nouvelles exigences.

Le World Economic Forum a identifié les soft skills qui seront les plus recherchées d’ici 2025. Elles s’articulent autour de quatre axes principaux : la résolution de problèmes, l’autogestion, la capacité à travailler avec les autres et l’aptitude à utiliser et développer des outils technologiques. Ces compétences reflètent les besoins d’un marché du travail en mutation, où l’adaptabilité et la collaboration sont essentielles.

Un défi pour les recruteurs

L’impact des soft skills sur le recrutement et la carrière est significatif. Elles permettent aux recruteurs de différencier les candidats ayant des compétences techniques similaires. De plus, elles favorisent l’évolution professionnelle dans un contexte économique changeant. Les employés dotés de fortes soft skills sont généralement plus à même de s’adapter aux transformations de leur secteur d’activité.

Le développement des soft skills se fait principalement par l’expérience et la pratique. Contrairement aux compétences techniques, elles ne s’acquièrent pas uniquement par la formation académique. Les professionnels peuvent les améliorer en sollicitant des retours de leurs collègues et mentors, en se formant via des ressources en ligne ou des formations en présentiel, et en pratiquant dans des situations réelles ou simulées.

L’évaluation des soft skills reste un défi pour les recruteurs. Diverses méthodes sont utilisées pour les mesurer, telles que l’écoute active lors des entretiens, les mises en situation, les tests psychométriques et les assessment centers. Cependant, la nature subjective de ces compétences rend leur évaluation plus complexe que celle des compétences techniques.

En conclusion, les soft skills sont devenues un élément clé du monde professionnel moderne. Elles complètent les compétences techniques et permettent aux individus de s’adapter, collaborer et innover dans un environnement en constante évolution. Pour les candidats comme pour les recruteurs, la maîtrise de ces compétences comportementales représente un enjeu majeur pour réussir sur le marché du travail actuel.

Alexandre Bodkine


Vous aimez ? Partagez !


Entreprendre est un média indépendant. Soutenez-nous en nous ajoutant à vos favoris Google Actualités :

Publiez un commentaire

Offre spéciale Entreprendre

15% de réduction sur votre abonnement

Découvrez nos formules d'abonnement en version Papier & Digital pour retrouver le meilleur d'Entreprendre :

Le premier magazine des entrepreneurs depuis 1984

Une rédaction indépendante

Les secrets de réussite des meilleurs entrepreneurs

Profitez de cette offre exclusive

Je m'abonne