En surfant sur la vague de l’auto-partage, la start-up Vulog réussit une très belle levée de fonds.
Un vieil adage prétend que «ceux qui ont gagné le plus d’argent pendant la ruée vers l’or sont les marchands de pelles». C’est un peu l’idée de Georges Gallais et David Emsellem, deux ingénieurs INRIA, dont la start-up, fondée en 2006, propose des solutions logicielles et matérielles clés en main pour les services d’auto-partage.
Avec 4 M€ de CA en 2014, une forte croissance et un marché porteur (600.000 véhicules et plus de 30 millions d’utilisateurs d’ici à 2020), l’entreprise ne pouvait que convaincre les investisseurs. Vulog a donc réuni le fonds Écotechnologies, géré par Bpifrance dans le cadre du Programme d’Investissements d’Avenir, et les londoniens d’Environmental Technologies dans un tour de table de 8,4 M€.
Les moyens de poursuivre les investissements technologiques mais aussi le développement à l’international, puisque Vulog prévoit, après Vancouver, l’ouverture de nouveaux bureaux dont un en Asie, où la saturation automobile va vite atteindre celle des pays occidentaux.