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Surys (ex-Hologram Industries) : innovation et audace


Hugues Souparis est aujourd'hui le leader dans le domaine de la haute sécurité. Sa société parisienne Surys (ex-Hologram Industries), crée en 1984, appose des hologrammes sur les documents d'identité pour plus de 50 États.

Hugues Souparis est aujourd’hui le leader dans le domaine de la haute sécurité. Sa société parisienne Surys (ex-Hologram Industries), crée en 1984, appose des hologrammes sur les documents d’identité pour plus de 50 États.

Pourtant, il ne joue pas la sécurité, mais l’audace lorsque, alors étudiant ingénieur à Centrale Marseille, il fonde sa première entreprise à seulement 23 ans.

«Mes parents étaient des petits commerçants. Dès l’enfance, j’ai vécu avec l’esprit d’indépendance. J’ai su très jeune ce qu’était un client, la nécessité de lui apporter le service et les produits qu’il souhaitait avoir. Il était naturel pour moi de créer mon entreprise plutôt que d’intégrer un grand groupe, même si j’avais pleinement conscience des difficultés qui m’attendaient», commente le patron de 61 ans. Sa jeune pousse, spécialisée dans les objets publicitaires technologiques, ne prend pas mais le gamin de Saint-Céré dans le Lot ne baisse pas les bras.

Démarrer sans argent comprte des avantages…

«L’avantage est que lorsque vous démarrez sans argent, les erreurs coûtent peu… et vous apprenez de vos erreurs. Cela a été bénéfique lorsque j’ai retenté ma chance avec Surys». Trente ans plus tard, sa PME compte 400 salariés, dont 270 en France, et affiche un CA de 65 M€, dont 90% à l’export.

Tourné vers l’avenir, Hugues Souparis, qui a reçu le prix de l’audace créative en 2012, mise sur l’innovation, investissant massivement dans la R&D de l’optique et du digital pour fabriquer des produits uniques. Confiant en la nouvelle génération d’entrepreneurs, «qui ne doit pas hésiter à s’entourer de collègues aux profils atypiques pour sortir de leur zone de confort», il sait que la relève est assurée.

«Créer sa start-up en France est plus facile aujourd’hui. L’accès au financement permet d’aller plus vite. En revanche, il est plus difficile de garder la propriété de son entreprise». 

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