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Symbio FCell, premier sur le marché de l’hydrogène


Après une année d’étude de marché réalisée avec le CEA autour de la technologie pile à hydrogène, Fabio Ferrari, 50 ans, crée Symbio FCell en 2010, à Fontaine (Isère). Ensemble, la jeune pousse et le Commissariat à l’énergie atomique développent une nouvelle génération de pile à combustible à hydrogène qui...

Après une année d’étude de marché réalisée avec le CEA autour de la technologie pile à hydrogène, Fabio Ferrari, 50 ans, crée Symbio FCell en 2010, à Fontaine (Isère). Ensemble, la jeune pousse et le Commissariat à l’énergie atomique développent une nouvelle génération de pile à combustible à hydrogène qui se place au «meilleur niveau mondial» en termes de performance globale (énergie, coût, facilité d’assemblage…).

Aidé par Michelin qui est entré au capital en 2014, Symbio FCell vise les marchés des véhicules utilitaires électriques des flottes et des collectivités locales. Les piles de la start-up équipent déjà le véhicule utilitaire léger Renault Kangoo ZE-H2, des bus de 9 mètres, des camions bennes à ordures…

Grâce à une nouvelle levée de fonds en septembre dernier, dont le montant n’a pas été révélé mais qui alloue à Engie et Michelin respectivement 20% et 33% de son capital, Symbio FCell compte élargir son offre aux camionnettes, bus et poids lourds. «Grâce à la pile à combustible sur laquelle nous avons travaillé avec le CEA, qui offre beaucoup plus de puissance, nous sommes désormais proches du mid power et pouvons proposer une solution pour les véhicules lourds», explique Fabio Ferrari. Reste à lever un frein, celui des infrastructures.

Avec 12 stations à hydrogène en France, les entreprises et collectivités hésitent encore à investir dans ce type d’équipement. Michelin, qui possède 1.800 points de vente Euromaster en Europe, étudie la façon dont elle pourrait utiliser ce réseau pour participer au développement de l’hydrogène.

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