Symetis, société de technologie médicale suisse, a choisi de faire son entrée en Bourse à Paris. L’entreprise française développe une nouvelle génération de valves cardiaques.
« Nous sommes bien positionnés pour devenir le premier acteur européen sur le marché de cardiopathies structurelles », explique son directeur Jacques Essinger, qui compte lever 60 M€ sur Euronext.
« Paris est la première Bourse paneuropéenne qui s’étend sur le Portugal, la France et les Pays-Bas. Elle est le deuxième centre financier pour les sociétés de biotechnologie et de medtech, après le Nasdaq aux États-Unis. » Symetis a déjà envisagé l’opération en 2015. Mais les choses ont évolué.
Objectif : Japon, France, États-Unis
En 2016, le CA a atteint 38,4 millions de francs suisses (35,8 M€) en 2016, pour des pertes de 16,3 millions (15,2 M€). Et de nombreux marchés ont été ouverts, en Europe (Italie, pays nordiques, Royaume-Uni et Espagne) mais aussi en Argentine, au Brésil et en Australie.
Le Japon, la France et les États-Unis sont au programme. 40% des fonds levés seront utilisés pour le développement de nouveaux produits, entre 15% et 30% seront investis dans de nouvelles capacités de production, et 15%, serviront à acquérir des licences de produits existants ou de nouvelles technologies.