Incroyable renaissance pour la chaîne de magasins à bas prix créée après-guerre par Jules Ouaki, en faillite en 2003 et rachetée par le groupe Eram en 2004.
Sous la direction d’Emmanuel Deroude, l’entreprise réalise un CA de 450 M€ avec 140 points de vente et plus de 2.000 collaborateurs. Depuis 2 ans, l’enseigne se développe hors de l’Hexagone, avec 12 magasins à Dubaï, en Arabie Saoudite, dans les Dom-Com, et un flagship de 2.300 m² à Alger.
«La marque a su s’imposer comme une alternative crédible à la concurrence étrangère sur le marché des bas prix, grâce à la diversité de son offre, qui séduit une classe moyenne émergente de plus en plus encline à se faire plaisir», précise Pierre Havransart, directeur de l’international.
Tati, qui réalise 10% de son CA en provenance de l’étranger, s’est fixée un objectif de 33% à l’horizon 2019. Trente ouvertures sont prévues d’ici à la fin de l’année, notamment au Moyen-Orient et se tourne vers de nouveaux territoires comme l’Iran.