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Téléphonie : Voxity dépasse ses objectifs


Le marché français des télécommunications est en pleine évolution, avec une migration massive des entreprises vers la technologie IP d'ici 2020. Une opportunité qu'entend saisir l’éditeur grenoblois Voxity, créé en 2009 par Jean-Pierre Ramoul, 32 ans.

Le marché français des télécommunications est en pleine évolution, avec une migration massive des entreprises vers la technologie IP d’ici 2020. Une opportunité qu’entend saisir l’éditeur grenoblois Voxity, créé en 2009 par Jean-Pierre Ramoul, 32 ans.

Cet ingénieur en télécoms propose ainsi un logiciel de téléphonie IP d’entreprise en mode hébergé pour les TPE, PME et professions libérales. «Aujourd’hui, les entreprises manquant de visibilité souhaitent une solution globale et simple d’utilisation avec un service client disponible. Voxity leur apporte les mêmes solutions que celles des grands groupes, les investissements et les contraintes en moins», explique l’entrepreneur.

Pour lancer un nouveau cycle de R&D et soutenir ses efforts commerciaux, Voxity a choisi le financement participatif. «Nos besoins en financement étant relativement limités, entre 200.000 et 300.000 € cette année, nous avons écarté la piste traditionnelle des fonds d’investissement et mis en concurrence des réseaux de business angels et des plates-formes de Crowdlending. Nous avions 2 propositions en main et avons finalement choisi Raizers pour nous accompagner dans ce processus. Nous avons ressenti une meilleure dynamique et également plus de potentiel à moyen terme que chez les business angels», détaille le jeune P-DG.

Clôturé mi-juillet, la levée de fonds a été un vrai succès : «Nous visions 150.000 € en capital, avec effet de levier sur un financement bancaire. Nous avons réuni 171.000 € en capital, soit 15% de plus que prévu !», se réjouit Jean-Pierre Ramoul.

Avec une croissance annuelle de 40% depuis 2014, la jeune pousse qui devrait enregistrer 600.000 € de CA sur 2016, ambitionne désormais 5 M€ d’ici 2020, et cela pourrait cette fois passer par quelques opérations de croissance externe. À suivre…

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