Fin 2022, Tesla a commencé les livraisons du premier véhicule utilitaire de l’entreprise, le Tesla Semi.
L’engin a des capacités techniques supérieures à celles de ses concurrents, surpassant les autres camions à batterie dans tous les paramètres cruciaux.
Il aura fallu cinq ans pour finalement commercialiser le Tesla Semi, trois de plus que prévu, mais le résultat est bluffant.
Le Tesla Semi est sur le point de changer le monde du transport et de la logistique, comme l’avait fait, il y a quelques années, Tesla et sa voiture électrique.
C’est la marque Pepsi Cola qui a reçu les premiers exemplaires, sur une commande globale de 100 unités.
Des chiffres hallucinants
La consommation annoncée du Semi est d’environ 1,7kWh par mile, soit 1,6 km. Le Tesla Semi disposant d’une puissance totale de 900 kWh, ce qui donne en théorie, une autonomie incroyable de 800 km sans ravitaillement avec une charge de 37 tonnes.
Plus fort encore, la recharge
Elon Musk annonçait des chiffres records pour un camion, il semblerait qu’il tienne parole. Ce camion 100% électrique embarque avec lui des batteries pour un poids total de plus de 5 tonnes, un chiffre impressionnant, mais ce qui l’est encore plus, c’est le temps de recharge des batteries. En 30 minutes seulement, le Semi est rechargé à 70%, avec, il est vrai, les propres bornes du constructeur. En règle générale, les bornes les plus efficaces disposent de 250 kW, alors que la borne Tesla est de 750 kW (pour info, Geely travaille actuellement sur une borne de recharge de 600kW, capable de recharger une voiture en moins de 10 minutes).
En revanche, il semblerait que le constructeur ait décidé de mettre en stand-by le système LiDAR sur son camion, une application pour l’autonomie des véhicules.
A quel prix ?
Le Tesla Semi est affiché à partir de 180 000 $ (180 000 euros) version grande autonomie, l’entrée de gamme disposera d’une autonomie de 480 km et sera facturé à partir de 150 000 $.
L’ambition d’Elon Musk est grande pour son camion, il a d’ailleurs annoncé un investissement de 3,6 milliards de dollars pour son usine dans le Nevada, afin de pouvoir produire cinq unités par jour, soit 500 camions électriques par an. Pour l’heure, les commandes ne sont pas ouvertes pour le marché européen, cela ne saurait tarder… Les constructeurs européens ont des soucis à se faire et doivent régir très vite.
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