Le tourisme est l’un des secteurs d’activité les plus touchés par la crise économique issue du confinement international. Seuls l’innovation, l’évolution vers de nouvelles pratiques et de nouvelles offres permettront aux professionnels d’envisager l’avenir avec sérénité. Pour atteindre ces objectifs, la formation est incontournable.
Le tourisme est un métier de passion. Passion du voyage, passion d’un territoire… il est surtout un métier tourné vers l’autre et nécessite des connaissances en géographie, en géopolitique, en culture patrimoniale, en juridique ; pour l’exercer avec professionnalisme, un haut niveau de savoir-être est indispensable. Ainsi, s’il fait rêver de nombreuses personnes, il est impossible de se décréter professionnel du tourisme si l’on n’a pas acquis un minimum de connaissances. Avec la crise que l’on traverse, c’est un véritable tsunami que vit le monde du tourisme : de très nombreuses structures petites et grandes, fragiles ou mal préparées aux changements vont disparaître. Mais une chose est sûre, ni les vacances, ni les voyages personnels et professionnels ne vont pas disparaître demain. Il s’agit donc de s’attacher à faire partie du renouveau pour perdurer…
S’adapter aux nouvelles attentes des vacanciers
La France est l’une des plus importantes destinations mondiales. Mieux valoriser notre territoire et ses atouts nécessite de mettre en œuvre des savoir-faire mis en place par des professionnels formés aux nouvelles technologies digitales notamment. « Le digital doit certes être utilisé pour mieux communiquer, mais aussi pour mettre en valeur le patrimoine, sur site, avec la réalité augmentée. Par exemple, on parle de ferme Venise aux touristes et de ne pouvoir la visiter qu’en réalité virtuelle pour la préserver » explique Valérie Buisson, Directrice de l’EFHT. La tendance était déjà là et s’est affirmé à cause de la crise sanitaire : le voyageur ne veut plus être un simple touriste. Il souhaite mettre l’accent sur les relations humaines (exemple du ‘woofing’ : travail contre gîte), retrouver de l’authenticité et placer la valeur écologie au cœur de son projet (exemple du volontourisme ou l’éco-volontariat qui permet aux voyageurs d’offrir leur temps, leur savoir-faire et leur motivation à un organisme associatif, le temps de leurs congés). Cette crise sanitaire ouvrira très certainement la voie à de profondes mutations et à une réinvention de tout un secteur. « Et même si les frontières sont ré-ouvertes en 2021, il est à peu près sûr que les vacanciers privilégieront le tourisme durable ».
Travailler ensemble
Le marché du tourisme évolue. En France, il représenterait tout inclus, environ 13% du PIB, même si les chiffres officiels ne lui en confèrent que 8% : des activités notamment commerciales n’y seraient pas décomptées… Et son importance est reconnue par le gouvernement actuel qui a nommé un secrétaire d’État au tourisme.
De son côté, l’EFHT a réalisé une étude dont plusieurs pistes de travail peuvent être exploitées… « Il faut déjà mieux former au réceptif, proposer des expériences différentes, des activités nouvelles, des circuits thématiques qui sortent des sentiers battus. Il faut développer les formats de courts séjours, le slow tourisme, les itinérances à vélo, le tourisme solidaire. La France possède mille trésors, il s’agit d’imaginer le tourisme de demain, sans se mettre de barrières. Qui mieux que les étudiants et les entreprises du secteur impliqués dans ces réflexions sont à même d’apporter au tourisme les nouvelles perspectives dont il a besoins » ?
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