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Start-up : le parcours sans faute de TravelerCar


Il y a quelques années, Ahmed Mhiri, alors chef de projet informatique, se fait la réflexion : il est ridicule de payer pour laisser sa voiture dormir dans un parking à l’aéroport et de dépenser de l'argent une fois à destination pour louer un autre véhicule. De là l'idée de créer une plateforme d'échange entre particuliers.

Il y a quelques années, Ahmed Mhiri, alors chef de projet informatique, se fait la réflexion : il est ridicule de payer pour laisser sa voiture dormir dans un parking à l’aéroport et de dépenser de l’argent une fois à destination pour louer un autre véhicule. De là l’idée de créer une plateforme d’échange entre particuliers.

« J’étais passionné par l’entrepreneuriat mais n’avait jamais osé faire le premier pas. J’avais un poste de salarié passionnant mais j’étais convaincu que je devais créer mon entreprise », explique le jeune entrepreneur. En 2012, sa start-up, TravelerCar voit le jour. Un an plus tard, le jeune entrepreneur intègre le Founder Institute.

Une première levée de fonds de 750K€

« J’avais besoin d’être accompagné. En trois mois, j’ai suivi une formation accélérée et appris le bagage complet de l’entrepreneur : marketing, finance, développement, communication… Tout au long du programme, j’ai pu travailler sur mon projet, accompagné par des mentors expérimentés, en bénéficiant de leurs réseaux et de leurs compétences ». En juillet 2014, il réalise une première levée de fonds de 750 K€.

L’autopartage, un concept dans l’air du temps

«Nous avons été confrontés à un problème opérationnel concret : trouver un assureur qui comprenne notre modèle. Une fois celui-ci résolu, nous avons pu convaincre un fonds d’investissements, Network Finances, d’autant que le concept d’autopartage était dans l’air du temps». En mars dernier, TravelerCar a bouclé une levée de 5 M€ auprès du fonds d’investissement de la MAIF et de ses investisseurs historiques. «Nous avons démontré notre capacité à aller à l’international avant même la levée», commente l’entrepreneur. Un parcours sans faute.

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