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Tricots Jean-Marc, la maille française qui s’exporte


Les Tricots Jean-Marc, enseigne implantée dans la région parisienne depuis 1972, une saga familiale, celle d’une marque qui confectionne des articles de mailles depuis trois générations. En 2008, face à une concurrence de plus en plus féroce venue d’Asie, l’entreprise amorce son virage vers l’international. Mélik Baratian, 28 ans, petit-fils...

Les Tricots Jean-Marc, enseigne implantée dans la région parisienne depuis 1972, une saga familiale, celle d’une marque qui confectionne des articles de mailles depuis trois générations. En 2008, face à une concurrence de plus en plus féroce venue d’Asie, l’entreprise amorce son virage vers l’international.

Mélik Baratian, 28 ans, petit-fils du fondateur, est responsable de l’export. Sous sa houlette, la part de l’international dans le CA de 3,60 M€ de l’entreprise est en constante progression : de 22% en 2012, elle est passée à 33% en 2013. «Nous avons bénéficié de plusieurs aides pour nous lancer, il y a environ 3 ans, raconte Mélik Baratian. D’abord, un crédit d’impôt export, dont toute société qui fait de l’exportation peut bénéficier une fois».

Ce dispositif fiscal est spécialement dédié aux PME et permet d’être remboursé à hauteur de 50% des dépenses effectuées sur une période de 24 mois (qui doit suivre le recrutement d’une personne spécialement dédiée à l’export), dans la limite d’un plafond de 40.000 €. La CCI des Hauts-de-Seine a également aidé à la progression de la marque à l’international, en partenariat avec Ubifrance.

«Nous avons déboursé 4.000 € pour signer avec eux un contrat de 3 ans d’aide au développement à l’export. Il prend en charge les frais de chaque mission de prospection qui coûtent environ 4.000 € chacune, ce qui est vite rentable. Nous avons défini des zones, en particuliers le Japon et l’Allemagne, et nous nous focalisons sur celles-ci», détaille le jeune homme.

Enfin, les Tricots Jean-Marc ont bénéficié de l’assurance prospection de la Coface. «Cette année, nous souhaitons nous renforcer aux États-Unis, au Japon et en Corée», espère-t-il. Sa plusvalue : le made in France.

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