Tribune. Plus que jamais nous devons défendre la souveraineté agricole et industrielle française.
Une plus grande partie de notre épargne doit être mobilisée afin de créer de nouvelles filières économiques en circuits courts.
Nous devons en finir avec des réglementations technocratiques qui asphyxient les belles initiatives, il faut libérer les forces vives en vue de la création de richesses qui assureront notre liberté.-Les acteurs du terrain économique méritent de bénéficier de davantage de confiance de la part des pouvoirs publics dont les fonctionnaires sont trop souvent déconnectés des réalités.
L’asset de la France c’est, entre autres, l’histoire, la culture, le niveau des formations professionnelles, le travail de la terre, la connaissance des domaines maritimes ; avec ces atouts notre pays dispose des bonnes cartes afin de réussir. Alors, pourquoi sommes-nous en retard dans certains domaines, notamment dans la guerre des brevets ? Pourquoi notre balance commerciale est-elle autant déficitaire ? Pourquoi notre marché financier a-t-il été cédé aux américains au début des années 2000 ?
Je crains que nous ne soyons pas suffisamment compétiteurs, je crains que nous nous contentions d’un médiocre narratif mondialiste au paradigme convenu, notre principale erreur réside dans le manque d’une force collective cohérente issue d’une vision stratégique claire. Notre destin, nous devons le prendre en main et cesser de tout attendre d’ailleurs, parfois même de lointaines contrées. Le jour de la révélation de la conscience (par nos familles) de la puissance potentielle de nos territoires, nous aurons fait un grand pas vers le progrès.
Laurent Guibert