Malgré le redéploiement 750 millions d’euros annoncés par Agnès Buzyn, le collectif Inter-Urgences a voté la poursuite du mouvement.
Depuis six mois, ce mouvement social sans précédent touche plus de 250 services d’urgences sur l’ensemble du territoire.
Les récentes annonces de la Ministre de la santé ont eu pour conséquence… de radicaliser encore davantage les personnels soignants. Le nouveau plan du gouvernement exclut en effet de débloquer davantage d’argent ou de procéder à des embauches massives.
Or, c’était l’une des revendications principales des grévistes qui réclament de «nombreuses réouvertures de lits», des «recrutements à la hauteur des besoins», et une «augmentation de 300 euros net mensuel».
Afin de renforcer la pression sur le ministère, les grévistes appellent à une extension du mouvement aux autres services hospitaliers.
Du côté des médecins, le président de l’Association des urgentistes de France (Amuf), Patrick Pelloux, et celui du syndicat Action Praticien Hôpital, ont indiqué que leurs organisations se prononceraient jeudi sur leur participation à la grève. «Très déçu» par les annonces de la ministre, Patrick Pelloux a évoqué «un rendez-vous raté» sans «rien sur les revalorisations salariales» et a prédit que «la contestation va être sévère».