Thomas Rigaudeau n’en est pas à son coup d’essai, lui qui a déjà fondé 3 start-up sur les bancs de sa prestigieuse école de commerce.
L’une dédiée aux soirées étudiantes, l’autre au Web… la troisième, en 2014, alors qu’il est en dernière année. À seulement 24 ans, ce prodige de l’informatique constate que les interfaces comme Skype et Facetime ne sont pas assez sécurisées, notamment pour les entreprises qui les utilisent volontiers comme outil de visioconférence.
Sa jeune pousse a donc développé un outil de vidéoconférence qui permet à ses utilisateurs de mettre en place des rendez-vous audio ou vidéo sécurisés, sans téléchargement, et directement au sein d’outils internes existants.
Vis.io, qui commercialise notamment l’outil Visioquote pour le marché du déménagement, ambitionne avant tout de réintégrer le contact humain au sein de l’activité des entreprises, en particulier dans le cadre de la relation client.
«Puisqu’aujourd’hui, tout se digitalise, il fallait une solution d’appel vidéo simple pour remettre de “l’humain” dans les contacts. Nous nous imposons comme une alternative pertinente aux solutions BtoB disponibles sur le marché et complexes d’utilisation», explique le jeune homme. De quoi convaincre 01Ventures, Finance Utile et des investisseurs privés à hauteur de 500.000 €.
Aujourd’hui, plus de 2.000 utilisateurs sont accro à Vis.io, ce qui réjouit le jeune ambitieux qui considère ses actionnaires actifs comme des mentors. En ligne de mire : accélérer le développement en France et à l’international avec, fin 2016, la consolidation de l’équipe londonienne, l’ouverture d’une filiale à Berlin dès janvier 2017 et le continent africain en 2018. Bon vent…