La jeune pousse française installée depuis 2017 à Medis (proche de Royan) en Charentes-Maritimes et dirigée par Jean Botti, spécialiste de l’automobile et de l’aérospatiale depuis plus de 35 ans, peaufine son avion à moteur hybride, le Cassio 1.
L’entreprise ne gagne pas d’argent depuis 2017 puisqu’elle est en phase de développement, mais elle a pu compter sur l’Europe, qui a débloqué 2,1 millions d’euros de subventions et surtout 11 millions d’euros de financement, de quoi pérenniser la jeune pousse.
L’objectif de l’entreprise reste une commercialisation avec l’aide de Safran en ce qui concerne la motorisation. En effet, VoltAero s’est tourné vers le moteur électrique ENGINeUS 100 pour propulser son avion électrique-hybride.
L’homologation devrait intervenir en 2023 avec ce moteur, avec une certification attendue mi-2023. L’entreprise doit proposer trois types de versions pour son appareil, un 4/5 places dans un premier temps, puis arrivera le Cassio 480, disposant de six places avec une puissance de 480 kilowatts, et enfin, un Cassio 600, capable de transporter entre 10 et 12 passagers, avec une puissance de 600 kilowatts. Côté performances, VoltAero annonce d’excellents chiffres, avec une autonomie de 3,5 heures pouvant même atteindre 5 heures et 1 200 kilomètres, avec une vitesse de croisière de 360 km/h. Dernier point, il suffira d’une petite piste pour son décollage, puisque le Cassio décolle sur moins de 600 mètres.
Premières livraisons en 2024
Dans son cahier des charges, l’avionneur prévoit une livraison de ses premiers modèles dès 2024, avec son Cassio 330, 4/5 places. A terme, la société prévoit une production de 150 avions chaque année.