Après deux ans de recherches, Wear is my Boat, basé dans le Nord, a inventé les premiers vêtements anti mal de mer. Interview de Philippe Danckaert, cofondateur et président de WIMB,
« La mer sans les maux», le slogan de la marque Wear is my Boat, concepteur et fabricant de vêtements qui donnent le pied marin.
Derrière ce projet, Philippe Danckaert, 56 ans, et Olivier Trentesaux, 46 ans, ex-cadres dans la distribution et les services, mais surtout passionnés de nautisme.
En avril 2014, après 2 ans de R&D aux côtés d’un industriel du textile, ils lancent leur gamme de vêtements pour homme, femme et enfant (entre 50 et 200 € environ). L’entreprise, installée à Tourcoing dans le Nord, conçoit ses produits en France, à partir de tissus et membranes européens, et fait confectionner au Portugal et en Tunisie.
Entreprendre : quel est le principe des vêtements anti-mal de mer que vous avez créés ?
Philippe Danckaert :
des études récentes ont montré qu’avant d’être nauséeux, nous sommes d’abord en instabilité posturale et en déficit de tonicité musculaire. Nos vêtements agissent donc, grâce à la technologie qui y est intégrée, sur la posture par l’effet gainant du vêtement et le maintien du corps au chaud, en lui renvoyant les infrarouges qu’il émet naturellement (le rayonnement infrarouge est une perte de chaleur et d’énergie importante).
Entreprendre : quel investissement cette technologie a-t-elle nécessité ?
Philippe Danckaert : l
a mise au point de la gamme a nécessité 2 ans de travail au sein du CETI (Centre européen des textiles innovants) et de son incubateur Innotex, et 70.000 € d’investissements. Et la R&D continue !
Entreprendre : vous comprenez que l’on puisse être sceptique ?
Philippe Danckaert :
parfaitement, c’est pourquoi l’explication s’impose. Mieux, nous alimentons en permanence nos statistiques de satisfaction clients à partir des retours qu’ils nous font. 80% d’entre eux disent avoir ressenti un effet positif sur le mal de mer, allant de l’atténuation à la disparition complète des symptômes, et 95% sur le mal des transports.
Entreprendre : quels sont vos circuits de distribution ? Quels marchés visez-vous ?
Philippe Danckaert :
nos produits s’adressent à toutes les personnes qui souffrent du mal de mer ou des transports : particuliers ou professionnels, partout dans le monde. Nous avons 5 canaux de distribution : notre site marchand, les magasins spécialisés dans le nautisme (shipchandlers), les sites pure players nautiques, les équipages professionnels et les centrales d’accastillage plaisance.
Entreprendre : quels sont vos objectifs ?
Philippe Danckaert :
nous visons 1 M€ de CA à 3 ans et la création de 10 emplois. Deux sont déjà réalisés après 4 mois de commercialisation.