Wonderbox, le petit Poucet cherche à se développer et jette son dévolu sur son concurrent direct, le géant Smartbox, avec l’ambition de devenir le leader européen du secteur.
Les deux groupes sont le même créneau, pionnier du secteur, celui des coffrets cadeaux, l’une est 100% française, Wonderbox, dirigée par un couple, Bertile Burel (Sciences Po et Dauphine) et son mari James Blouzard (ESCP Europe), l’autre, Smartbox est Irlandaise, avec un fondateur français, Pierre-Edouard Stérin (Université Paris 1 Panthéon Sorbonne).
De l’opération pourrait naître une entreprise valorisée à près de 400 M€
Pour l’heure, il s’agit d’une première approche pour la faisabilité de l’opération, mais il semblerait que tout soit dans le bon alignement.
L’affaire serait en cours d’analyse et réalisation par Otium Capital dont le fondateur n’est autre que… Pierre-Edouard Stérin !
La transaction exclut la reprise de la filiale britannique Smartbox (Buyagift), qui est déjà passées aux mains de Mooping pour 146 M€. On ignore le montant de la future transaction entre Wonderbox et Smartbox, la discrétion étant plus importante de ce côté de la Manche en termes de chiffres.
Wonderbox est présent actuellement dans 13 pays européens, possède plus de 20 marques, et a réalisé en chiffre d’affaires de 240 M€ en 2021. Son homologue, Smartbox, réalise sur la même période 387 millions d’euros.
L’enjeu est de taille
Si ce projet d’acquisition arrive à son terme, cela donnera aux deux groupes de formidables opportunités, en accélérant la numérisation des offres, une obligation pour le futur. De nouveaux marchés seront aussi envisagé, notamment aux Etats-Unis.
L’autorité de la concurrence sera bientôt saisie du dossier afin de donner son aval à cette affaire. Dernière précision, d’après les responsables de chez Wonderbox, les deux entités resteront parfaitement autonomes, et présenterons une stratégie propre à leurs besoins.