La problématique de la collaboration entre de grands comptes et les jeunes entreprises innovantes, un sujet que connaît bien Richard Biquillon.
Avant de fonder Yoomap avec Mathieu Lafaye et Samuel Nakache, il a dirigé le programme Open Innovation chez Veolia : «Les grandes entreprises font de plus en plus appel à des start-up pour innover mais ce n’est pas si simple de gérer la communication dans deux univers aussi différents. Même lorsque la volonté est là, se comprendre est souvent complexe du fait des différences de fonctionnement. La start-up pense en semaines, la grande entreprise en mois. La start-up pense réactivité, le grand groupe pense qualité».
Pour répondre à ces difficultés, la jeune pousse parisienne Yoomap a vu le jour il y a 3 ans avec une solution originale, un SURM (start-up relationship manager) qui facilite le partage d’expérience et la rencontre entre une entreprise et un écosystème de jeunes pousses, décrit comme «un mix entre Tinder et Facebook au service de l’open innovation», et qui a déjà conquis une vingtaine de clients, dont EDF, Allianz, Natixis-EuroTitres et le groupe UP.
Yoomap organise également des Innovathons pour le compte de ses clients et vient de lancer un nouvel outil, le SMI (Système de management des idées) pour structurer la stratégie d’innovation participative de l’entreprise. Avec un CA de 1 M€ en 2016 (2 M€ prévus sur 2017), la jeune entreprise pourrait réaliser un tour de table dès le second semestre afin de financer le développement de nouveaux produits avant de s’ouvrir à l’international.