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Zerofranchise défie les assureurs


Après 10 ans passés dans l’expertise automobile, Frédéric Hoareau a lancé à Perpignan, au printemps 2014, Zerofranchise. com, un service Web permettant aux automobilistes de réduire gratuitement le coût de leur franchise auto en exerçant leur droit de choisir librement leur réparateur, droit renforcé par la loi Hamon. En 6...

Après 10 ans passés dans l’expertise automobile, Frédéric Hoareau a lancé à Perpignan, au printemps 2014, Zerofranchise. com, un service Web permettant aux automobilistes de réduire gratuitement le coût de leur franchise auto en exerçant leur droit de choisir librement leur réparateur, droit renforcé par la loi Hamon.

En 6 mois d’existence, le site a réalisé environ 50.000 € de CA. Il compte 6.000 visiteurs uniques/mois.

Quels ont été les principaux défis pour vous imposer sur votre marché ?

Frédéric Hoareau :

Sur le concept, il n’y a, pour l’instant, pas de service équivalent sur le marché. Il y a bien des “annuaires” de garagistes ou des sites qui proposent des remises sur les vidanges, les révisions et la mécanique courante, mais cela ne concerne pas la carrosserie. Zerofranchise.com est un moteur de recherche qui prend en compte plusieurs paramètres : la compagnie d’assurances de l’automobiliste, les agréments des réparateurs…

Le principe de remise sur franchise fait appel à un mécanisme complexe, et il m’a fallu simplifier au maximum le process pour que l’automobiliste n’ait pas à négocier et que cela soit le plus transparent pour lui. Mes vrais “concurrents” restent les compagnies d’assurances ellesmêmes qui, depuis des années, verrouillent ce circuit, avec un discours bien rodé, en imposant à leurs assurés de se rendre chez un réparateur agréé.

Et faire changer les mentalités n’est pas une chose aisée… Il y a encore un important travail de communication auprès du grand public pour que cela change.

Quels sont aujourd’hui vos réussites et objectifs ?

Frédéric Hoareau :

Ma première étape était de convaincre les réparateurs du bienfondé de ma démarche. En quelques mois, plus d’une centaine d’entre eux m’ont fait confiance afin que je puisse lancer le site l’été dernier. Mais, ce n’est pas encore assez. C’est la raison pour laquelle je fais appel à une assistante commerciale afin que chaque département soit couvert par au moins 3 réparateurs. L’objectif est d’arriver à 300 réparateurs d’ici fin 2015 et de renforcer le réseau sur la région parisienne.

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