Par Jean-Luc Cadeddu, Historien et Maire-adjoint de Maisons-Alfort
Lénine, père de cette grande révolution et commanditaire du massacre de la famille impériale dans la nuit du 16 et 17 juillet 1917, pendant l’exil du Tsar Nicolas II à Ekaterina, le précède dans le meurtre de femmes et d’enfants, comme ceux perpétrés par les mercenaires de l’ours russe en Ukraine.
Ces abominations rejoignent les massacres de Vendée contre lesquels Robespierre ne s’est jamais opposé, bien qu’il ait essayé de contrecarrer les sans-culottes les plus extrêmes, mais sa responsabilité reste entière dans le génocide vendéen.
Olympe de Gouges, rédactrice de la déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, pourfendeuse de l’esclavagisme, sera exécutée sur ses ordres tout comme l’opposante à Poutine, la journaliste russe Anna Politkovskaïa. La vertu de Robespierre et de son mauvais génie Saint-Just les mènera à faire guillotiner Lucile Desmoulins, coupable uniquement d’avoir été la femme de Camille Desmoulins, malheureusement assassinée elle aussi.
Dans la continuité de l’élimination politique, Robespierre fait décapiter son ami et rival Danton, et Poutine, son fidèle serviteur devenu trop encombrant, Prigojine, patron du groupe Wagner. La seule comparaison que l’on ne peut pas faire, c’est l’État islamique qui vient d’attaquer en plein Moscou, dans une salle de concert, des spectateurs exécutés sur place. Moscou accuse déjà son ennemi, l’Ukraine.
La Convention de 1793, aux mains de Robespierre, n’aura pas besoin d’attentats, elle éliminera par l’intermédiaire du rasoir national tous ses dissidents. En conclusion, tous les despotes se rejoignent, c’est logique par leurs actions de destruction de leur peuple, mais actuellement, Poutine a la palme en n’ayant rien à envier à feu Robespierre.
Jean-Luc Cadeddu
