Nous avons nos raisons pour associer la tristesse au pessimisme. Séparation, rupture, décès : nous traversons ces épreuves avec difficulté, par le fait qu’elles nous obligent à tourner la page, à terminer un chapitre ou encore à mettre fin à une histoire de notre vie.
Ouvrons donc un dictionnaire des synonymes pour nous rendre compte de la négativité qui tourne autour de la tristesse : abandon, abattement, accablement, amertume, aigreur, angoisse, austérité, chagrin, consternation, découragement, dégoût, dépression, désabusement, désenchantement, désespoir, désolation, deuil, douleur, ennui, idées noires, inquiétude, mal, malheur, maussaderie, mélancolie, morosité, peine, serrements de cœur, sévérité, souci, souffrance, spleen, vague à l’âme, bourdon, cafard, papillons noirs, laideur, pauvreté, platitude, uniformité…
Cette énumération d’associations dresse les deux portraits que nous assimilons à nos tristesses : le premier est celui qui, d’abord, « nous défigure » tandis que le second « déforme », par la suite, notre vision du monde extérieur. Ainsi, la tristesse est vue comme un acte sentencieux : le « mal qui ronge » devient une fatalité du destin ; les hommes qui se sentent punis, finissent par condamner le monde extérieur à la même peine…
Autrement dit, la tristesse tient aussi bien le rôle de l’accusé que celui de la victime, chez les individus. En effet, ces derniers ne pensent pas avoir la force d’avancer : ils se sentent démunis face au monde extérieur et, perdant leurs repères, trouvent une explication « raisonnable » dans la relation du coupable et du martyr.
En entreprise, la tristesse suit ce même raisonnement : elle est perçue comme une fragilité, mais également comme une passivité acceptée. Cela veut dire qu’une personne triste ne saura pas travailler en autonomie et qu’elle ne cherchera pas à le faire. La tristesse se traduit donc par une « incapacitation », c’est-à-dire penser ne pouvoir être capable d’agir.
Alors, la tristesse se lie étroitement avec le processus de victimisation, très présent en entreprise. Le travailleur triste est celui qui subit, aussi bien coupable d’être une victime que victime d’être le coupable. La tristesse en entreprise semble, donc, être une émotion incurable et destructrice : elle devient le marqueur d’une méfiance permanente vis-à-vis de la ou des personne(s) touchée(s), dûes à leur manque de fiabilité.
« C’est encore Sophie qui pleure pour son histoire d’famille ; j’te parie que c’est d’la comédie pour être en congé, bien peinarde… ».
Pourtant, la tristesse n’a rien d’un état inactif : elle nous permet de verser nos larmes, d’avoir le hoquet, de gémir, d’éliminer nos mucosités nasales, de nous recroqueviller, de trembler parfois même de crier…
Cette émotion nous aide à faire partir les « choses mauvaises en nous » pour mieux réussir à nous canaliser. Isabelle Filliozat précise, dans son livre « l’intelligence du cœur » (1999), que la tristesse n’a rien à voir avec la dépression, qui est un comportement dérivant d’une tristesse mal ou non libérée.
La tristesse est une émotion saine et utile, puisqu’elle nous aide à lâcher prise (sur les choses, sur les autres et sur nous-même), à reconstruire et à « renaître ». La tristesse nous permet, notamment, de faire le deuil et par conséquent de continuer à vivre. Elle joue un rôle essentiel dans notre bien-être psychique et physiologique, puisque c’est elle qui nous apprend à aimer la vie.
Lors de mon mémoire académique sur la « toxicité en entreprise », j’ai pu observer que le refoulement des émotions participait activement au processus de toxicité (voir mon article «La toxicité en entreprise : le défi humain pour l’entreprise de demain »).
Les articles sur « Les émotions cachées en entreprise » vous montreront comment les émotions telles que la peur, la colère, la tristesse et la joie sont utiles pour les individus notamment, en entreprise. Ce troisième épisode traite de la tristesse : vous comprendrez pourquoi vos pleurs vous rendent plus forts !
1. Respecter nos Peines
La réunion du service Marketing vient de se terminer. Son but premier était de présenter le nouveau directeur du département, Mr Jacques Gulat. Nicolas sort le premier de la salle ; il a la gorge nouée et ses larmes lui montent aux yeux. Il court aux toilettes pour lâcher ses sanglots…
Pierre Chabel, l’ancien directeur Marketing, a été licencié hier ; il était un vrai modèle pour Nicolas tant dans le domaine professionnel que personnel. Les deux hommes s’appréciaient beaucoup ; une belle amitié était née entre eux. Et voilà qu’aujourd’hui, tout s’écroule, Nicolas est séparé de cet homme, qu’il admirait tant…
Le changement en entreprise est souvent synonyme de séparations, notamment en termes de relations humaines. Ce qui rend l’action de « se séparer » si difficile, c’est qu’elle nous oblige à nous séparer de quelqu’un et / ou de quelque chose qui faisait un peu partie de nous…
La tristesse de Nicolas lui permet de respecter sa peine, « d’être séparé » de son ancien manager, Mr Pierre Chabel. Le corps de Nicolas lui envoie des signaux (gorge nouée, larmes) pour lui faire comprendre le déséquilibre entre ce qu’il vit extérieurement (la réunion marketing telle qu’elle se déroule) et intérieurement (la réunion marketing telle qu’il la concevait).
Après avoir assisté à la première réunion d’équipe avec le nouveau manager, Mr Jacques Gulat, Nicolas réalise officiellement le départ de Pierre : ils ne travailleront plus ensemble, dans cette entreprise, « C’est fini ! ».
En identifiant sa tristesse, Nicolas comprend qu’il a perdu quelqu’un qu’il aimait : il accepte la réalité de sa situation ; sa relation avec Pierre ne pourra plus être telle qu’elle a pu être, dans le passé. Sa tristesse lui permet de comprendre ce qui lui « retire du plaisir » dans son présent, autrement dit de faire surgir une émotion qui ne s’était pas encore exprimée, lors d’une situation vécue.
En libérant sa tristesse, Nicolas choisit de lâcher prise (sanglots aux toilettes) et de faire le point sur la relation perdue, et par conséquent ce qu’il pense avoir perdu au fond de lui.
La tristesse est la petite voix intérieure qui sommeille en nous. Il est important de l’accepter pour continuer à vivre et donc à avancer, instinctivement.
2. Comprendre nos Valeurs et Croyances Profondes
C’est le grand jour pour Sylvie : le premier jour d’une longue semaine de formation pour apprendre à utiliser les nouveaux outils numériques, dans son travail.
Son poste a été réorganisé et plusieurs de ses anciennes activités sont maintenant sous-traitées. Sylvie est maussade ; la formation a débuté depuis quelques heures, mais elle n’arrive pas à écouter et peine à rester éveillée. Ses collègues ont pourtant l’air d’apprécier ce premier jour : ils participent activement à la formation, posent questions sur questions au formateur et s’émerveillent de ces nouvelles technologies.
Sur les coups de midi, Sylvie s’éclipse et décide d’aller manger seule. Face à son assiette, en larmes, elle n’a plus d’appétit. « Alors, ça va être ça mon travail, maintenant ? », pense-t-elle. Chaque jour de la formation ressemblait au premier ; Sylvie, toujours plus maussade, n’avait plus goût à la vie : « Non, vraiment ce travail-là ne me plaît plus, il n’a plus rien à voir avec ce que j’aime… Je dois prendre une décision pour mon bien-être ! »
Les évolutions du monde extérieur nous demandent automatiquement d’évoluer nous-même. Adaptation ou inadaptation ? Chacun choisit de se comporter d’une manière ou d’une autre, pour une seule et bonne raison : le sens de l’évolution pour soi-même…
La tristesse de Sylvie lui permet de comprendre ses valeurs et croyances profondes, concernant sa vie professionnelle. En effet, les changements de son poste ne la satisfaisaient pas, sentiment qui s’est confirmé lors de la semaine de formation : elle s’ennuie et n’éprouve aucun plaisir, dans ces futures missions. Sa tristesse lui dit de se libérer de sa situation, en se recentrant. Cette introspection doit servir à faire remonter, à la surface consciente, nos croyances profondes : « Qu’est-ce qui est réellement important pour moi ? ».
Sylvie comprend que l’évolution qu’elle vit la déstabilise : elle doit faire un choix décisif dans sa vie professionnelle, pour être en accord avec ses nouvelles valeurs et croyances profondes.
En effet, nous vivons avec nos propres convictions, parfois inculquées depuis des générations ; le rapport entre ces convictions et la « réalité » peuvent amener à une adaptation ou une réaffirmation de ces croyances en nous.
Autrement dit, la tristesse nous demande de vérifier si nous sommes toujours en accord avec ce que nous pensons, et par conséquent, ce que nous faisons. La tristesse de Sylvie lui permet donc de se demander si elle aime toujours son métier, dans ces conditions de travail.
Elle se rendait bien compte qu’elle n’était pas heureuse dans ce qu’elle faisait : elle arrivait à reculons à la formation, était maussade et en avait perdu l’appétit. En comprenant cela, Sylvie a accepté de voir que ce poste n’était plus fait pour elle : chose qu’elle ne pouvait concevoir avant d’être triste.
La tristesse est un outil de prise à la décision. Il est important de l’identifier et de la comprendre pour pouvoir continuer à avancer, avec plaisir, dans la vie.
3. Se Préparer pour l’Avenir
Charles n’a toujours pas annoncé la nouvelle à son équipe. Oui, il va prendre sa retraite, c’est officiel. Lui qui a travaillé toute sa vie, dans cette entreprise : lui-même ne croyait pas à son départ. Mais depuis qu’il a fait cet entretien avec son remplaçant, Mr Lionel Hart, quelque chose lui fait mal en lui. Il a bafouillé quelques mots sur son échange, à la Directrice des Ressources Humaines et s’est enfermé dans son bureau.
« Alors, c’est comme ça que ça se passe quand il faut partir… Je partirai et ici tout sera pareil, avec quelqu’un qui sera peut-être meilleur que moi… Tandis que moi je ferai…Qu’est-ce que je vais faire ? Qu’est-ce que je fais encore ici, d’ailleurs ? » se murmure Charles à lui-même. Il se regarde, dans le petit miroir au cadre noir et se dit : « Mon pauvre Charles, voilà donc ce qu’est la vie… ».
Partir, c’est apprendre à ne plus tout contrôler : qu’il est difficile de ne plus maîtriser ce qu’on fait ! Une carrière qui s’achève demande à son détenteur d’accepter de tourner la page et de réussir à lire le prochain chapitre…
La tristesse de Charles lui permet de se préparer pour son avenir. En effet, sa participation à l’entretien de recrutement de son remplaçant, lui fait prendre pleinement conscience de son départ en retraite et des conséquences que cela entraîne. Que va-t-il faire à la retraite ? Que fait-il réellement, aujourd’hui ? A-t-il préparé son équipe à ce changement ? Sa tristesse lui apprend qu’il doit agir pour donner du sens à la réalité de sa situation.
En identifiant sa tristesse, Charles réalise qu’il doit faire le deuil de sa carrière professionnelle et accompagner son entourage dans cette décision. La tristesse de partir et de se sentir « remplacé » lui montre à quel point il a aimé son poste et les équipes avec qui il a pu travailler.
Son émotion lui dit qu’il a sûrement besoin de partager ce ressenti avec ses collègues et d’entendre leurs réactions.
La tristesse est un indicateur du cœur. Être triste, c’est comprendre ce qui fait vibrer nos vies. Identifier et comprendre cette tristesse permet de grandir psychiquement et d’avancer plus fort, vers l’avenir.
4. Créer du Lien
Marie est si contente de retrouver ses anciens collègues, Nicolas, Sylvie et Charles ! Depuis qu’elle est partie, ils n’ont pas eu le temps de se revoir pour boire un café. Elle écoute avec joie les petites nouvelles de son ancienne entreprise, racontées avec entrain par ses ex-camarades.
Quand, à leur tour, ils questionnent Marie sur sa nouvelle vie, elle se met à trembler et ne peut retenir ses pleurs : « Je…je ne sais pas ce qui se passe…Tout va bien pourtant, j’ai un meilleur salaire, le travail me plaît, l’équipe est sympa… Je ne comprends pas pourquoi je n’arrive pas à aimer ma nouvelle vie, vous comprenez ? Je fais la gueule tous les jours et le soir en rentrant chez moi, je me mets à pleurer, sans raison… ».
Nicolas, Sylvie et Charles écoutent avec grande compassion leur amie et Charles prend en premier la parole : « Tu as l’air si triste, ma jolie Marie, qu’est-ce qui a bien pu te faire du mal à ce point ? Tu avais l’air si gaie quand nous parlions de nos aventures professionnelles, chez nous… » Marie gémit : « Chez vous ! Ce n’est plus chez moi maintenant, ici, même ce café n’est plus à moi, il n’a plus de goût, tu comprends ? ». Nicolas s’approche de Marie et pose son bras sur les épaules de la femme désespérée. Sylvie, assise en face de Marie, lui dit : « C’est difficile, oui… Je te comprends… C’est très dur quand on est triste… Est-ce que c’est de revenir ici qui te fait du mal ? ». Marie relève la tête, les yeux rougis, et souffle à ses amis : « Oui… Je suis triste d’être partie, mais c’était sur un coup de tête, c’était si bête… Je regrette tellement… »
Comment réagir devant les émotions de son collègue ? Si les individus ne savent pas quoi dire, c’est aussi parce qu’ils ne veulent pas voir les émotions des autres. Qu’est-ce que la tristesse de l’autre peut bien m’évoquer ? Quand on ne veut pas reconnaître sa tristesse, on se ferme aux autres et à soi-même. De plus, le partage de la tristesse permet de créer du lien social et d’accroître la confiance dans une relation.
La tristesse de Marie est accueillie et respectée, par ses amis, Nicolas, Sylvie et Charles. Ils l’écoutent attentivement, lui apportent un soutien physique par leur présence et psychique par leur empathie. Leur tristesse leur ont permis de savoir identifier cette émotion chez autrui et par conséquent, de mieux comprendre leur amie. La tristesse de Marie, considérée et respectée par ses amis, l’aide à mieux comprendre son manque et donc à trouver les moyens d’y répondre dans le futur.
La tristesse est un créateur de lien. Partager ses peines, c’est permettre aux autres de se libérer des leurs. En partageant leurs peines, les individus avancent ensemble, sereinement, vers l’avenir.
Nous avons vu que la tristesse était une émotion saine et utile. Il faut la considérer et la respecter puisqu’elle existe pour nous aider à respecter nos peines, à comprendre nos valeurs et croyances profondes, à nous préparer pour l’avenir et à créer du lien avec autrui.
Pour ne pas tomber dans le processus de toxicité, il est important de développer une communication utile. J’ai eu l’occasion d’approfondir cette notion dans mon mémoire académique, en voici les trois points fondamentaux :
1. Identifier son émotion (cachée ?)
Quand nous faisons face à une situation, nous ne faisons bien souvent, pas attention à ce qui se passe, en nous. Pour cela, il est important d’écouter son corps. Dans le cas de la tristesse : est-ce que votre gorge se noue, vos yeux sont-ils remplis de larmes, reniflez-vous ? La tristesse peut aussi se présenter sous forme de tremblements ou encore de malaises vagaux.
Ensuite, il est important d’identifier son émotion : Qu’est-ce que je ressens ? Qu’est-ce qui fait que je suis triste ? En quoi cette situation me chagrine ? Il peut être très utile pour cette étape d’écrire : en transposant une situation vécue sur le papier, vous comprendrez mieux ce qui vous a contrarié.
Il peut être intéressant d’en discuter avec une personne de confiance pour partager, dans un premier temps, votre émotion vécue.
2. Comprendre son besoin
Si les émotions se manifestent, c’est pour nous aider à avancer, à rebondir et à se repositionner. De quoi ai-je besoin ? Dans le cas de la tristesse, nous avons vu qu’il était souvent question de perte et de manque de lâcher prise sur notre monde matériel et relationnel mais aussi de notre relation à l’action dans notre vie. En quoi cette situation m’attriste ? Qu’est-ce que j’ai la sensation de perdre ? Qu’est-ce qui m’empêche d’agir ?
Qu’est-ce qui est réellement important pour moi ? Comment faire pour satisfaire ce besoin ? Dans l’exemple de Marie, le retour sur son ancien lieu de travail lui renvoie un deuil qu’elle n’a pas fait : l’amour de cet endroit qui lui a manqué et aujourd’hui, elle regrette sa décision d’être partie. A-t-elle refoulé une première émotion dans son ancienne entreprise que Marie se jugeait interdite d’exprimer ? Sa tristesse lui renvoie-t-elle un déséquilibre entre ses valeurs profondes et la réalité, notamment dans sa vie professionnelle ? Y-a-t-il une situation vécue dans son ancienne entreprise que Marie n’aurait pas réglée ?
Il est important de pouvoir se libérer de ses émotions, car elles expriment des besoins essentiels, à notre vie.
3. Communiquer
Enfin, il est important de communiquer son émotion et son besoin identifiés, aux personnes concernées. La tristesse est riche d’enseignements pour tous : celui qui l’a vécu se libère de cette émotion, partage son besoin et s’ouvre à autrui en même temps, les autres accueillent l’émotion, comprennent le besoin, considèrent l’expérience vécue, nourrissent un lien de confiance avec l’autre et s’autorisent, enfin, à écouter leurs propres émotions et besoins.
La communication utile agit pour les deux parties. Cela signifie que l’expression de l’émotion et du besoin identifiés n’est pas une issue pour faire culpabiliser l’autre et le rendre responsable de tous les maux. Cette communication utile doit servir à faire partager les ressentis, sans jugements. En exprimant son émotion et son besoin, l’individu s’engage donc à écouter attentivement ceux d’autrui.
Dans le cas de Marie qui partage sa tristesse avec ses amis, Nicolas, Sylvie et Charles : elle exprime ses regrets d’être partie de son ancienne entreprise, sa sensation d’être partie « sur un coup de tête ». Il pourrait être intéressant pour Marie d’aller plus loin et de comprendre le sens profond de sa tristesse et de son besoin.
Peut-être qu’elle y trouverait le souvenir d’une frustration qui l’avait mise en colère, émotion qu’elle avait autrefois refoulée. Elle pourrait également comprendre qu’elle n’a pas pris le temps de faire le deuil de sa décision (quitter l’entreprise). Marie pourrait expliquer son besoin caché derrière cette tristesse : A-t-elle besoin d’une discussion avec son ex-directeur ? Est-ce que ses anciens collègues lui manquent plus qu’elle ne l’imaginait ? Elle se montrerait attentive aux ressentis des autres.
Cela signifie qu’en communiquant, Marie pourra agir pour son avenir, en accord avec elle-même, pour mieux avancer…
***
Les individus ne veulent souvent pas dire aux autres, ce que cachent leurs peines. En acceptant leur tristesse, ils se responsabilisent et deviennent acteur de leur destin.
« Derrière tes larmes, tu ne verras point le jour
Pourtant chaque fois qu’elles roulent
De l’amour brille dans tes yeux. »
Sources :
Filliozat, I. (1999). L’intelligence du coeur. Paris: Marabout.
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Les émotions cachées en entreprise
de Séverine Halopeau
– Les émotions cachées en entreprise : la peur
– Les émotions cachées en entreprise : la colère
– Les émotions cachées en entreprise : la tristesse
– Les émotions cachées en entreprise : la joie